Après une fabuleuse chronique d'Échos de mots et la promesse que je me suis faite ensuite de lire enfin ce roman, c'était décidé : je lirai Le passeur de Lois Lowry en décembre ! Nous sommes à la mi du mois et c'est chose faite, les amis o/ Bon, je vous avoue aussi que ce qui m'a pas mal motivée, c'est aussi le film, dont je n'ai vu que l'affiche mais par lequel je suis très attirée. Forcément, c'est une adaptation... et j'adore la dystopie. Pourquoi ne l'ai-je pas lu plus tôt ?!
Collection : Medium
[Lien éditeur] - [Page facebook]
Genre : dystopie
Public : dès 12 ans
Nombre de pages : 210
Date de parution : 11/10/2011 [réédition]
Prix : 8€
Résumé :
"Dans le monde où vit Jonas, la guerre, la pauvreté, le chômage, le divorce n'existent plus. Les inégalités n'existent pas. La désobéissance et la révolte n'existent pas. L'harmonie règne dans les cellules familiales constituées avec soin par le comité des sages. Les personnes trop âges, ainsi que les nouveaux-nés inaptes sont élargis, personne ne sait exactement ce que cela veut dire.
Dans la communauté, une seule personne détient véritablement le savoir : c'est le dépositaire de la mémoire. Lui seul sait comment était le monde, des générations plus tôt, quand il y avait encore des animaux, quand l'oeil humain pouvaient encore voir les couleurs, quand les gens tombaient amoureux.
Dans quelques jours, Jonas aura douze ans. Au cours d'une grande cérémonie, il se verra attribuer, comme tous les enfants de son âge, sa future fonction dans la communauté.
Jonas ne sait pas encore qu'il est unique. Un destin extraordinaire l'attend. Un destin qui peut le détruire."
Dans la communauté, une seule personne détient véritablement le savoir : c'est le dépositaire de la mémoire. Lui seul sait comment était le monde, des générations plus tôt, quand il y avait encore des animaux, quand l'oeil humain pouvaient encore voir les couleurs, quand les gens tombaient amoureux.
Dans quelques jours, Jonas aura douze ans. Au cours d'une grande cérémonie, il se verra attribuer, comme tous les enfants de son âge, sa future fonction dans la communauté.
Jonas ne sait pas encore qu'il est unique. Un destin extraordinaire l'attend. Un destin qui peut le détruire."
Avis :
Le passeur a vraiment été écrit en 1994 ? Je n'ai pas arrêté de remarquer tout au long de ma lecture à quel point ce roman est intemporel. Autant qu'il est incomparable à toutes les dystopies/romans d'anticipation que l'on peut voir aujourd'hui. Je l'ai commencé et il n'y avait plus rien, c'était comme si c'était ma première fois, ma première dystopie. Pas un coup de coeur, mais c'était une telle lecture !
Jonas vit dans un monde où les couleurs ne sont plus, où l'intimité n'existe plus, où tout le monde est égaux. Une fois jugés aptes au placement, les bébés sont confiés à des familles, elles-mêmes établies par les dirigeants de la société. Plus tard, leurs heures de bénévolat auprès de différents centres et principales fonctions de la communauté détermineront le poste qu'ils occuperont. C'est lors de la cérémonie des douze ans que les enfants apprennent leur affectation. Jonas a passé toutes ces heures à la maison des anciens. Pourtant, lors de la cérémonie, tout ne se passe pas comme prévu...
Avec seulement l'affiche en tête, j'ai ouvert le roman et me suis retrouvée face à un enfant de... onze ans. Là, j'ai un peu coincé. J'ai l'habitude des adaptations loupées, des ratés et des différences d'âge, mais pour le coup, ça m'a fait un petit choc parce que les deux acteurs sur l'affiche ont quand même l'air beaucoup plus vieux... Mais est-ce que c'est dérangeant ? Absolument pas ! Passé l'étonnement d'être face à un narrateur si jeune, je l'ai laissé m'entraîner dans son monde.
J'ai très vite accroché avec Jonas. Sa jeunesse, son insouciance, son innocence... je ne sais pas, ce gamin a un petit quelque chose qui m'a rapidement attachée à lui. Il fait si jeune et pourtant tellement mâture par moments. C'est un personnage tout en douceur et très intéressant, qu'il fait plaisir de rencontrer et de suivre. Intelligent, il se pose les bonnes questions, ne reste pas à fixer son monde sans le regarder. Bien que habituée aux personnages plus âgés, dans d'autres situations, je ne l'ai pas trouvé trop gamin, ou même juste gamin.
C'est ce qui me fait dire que Le passeur est vraiment accessible à tous, et à tout âge. C'est sûrement même le roman que vous pouvez avoir lu il y a dix ans - à sa sortie - et que vous pouvez relire aujourd'hui, sans lui trouver de l'âge ou un côté arriéré. Sans être un pavé, c'est une lecture fluide et directe, qu'on prend plaisir à découvrir et à redécouvrir ! Le style de l'auteure n'est pas pompeux ou trop imagé. Le récit est concentré, sans descriptions trop longues ou fioritures.
Et même si le monde est sans couleur, si les émotions ont été bridées, si tout est devenu épuré et neutre dans l'univers de Jonas, ç'a un côté doux et calme. Le lecteur n'est pas face à une dystopie brute et pleine de haine, c'est plus léger, et c'est un changement qui fait du bien quand on a besoin de renouveau en dystopie/anticipation. Peut-être parce que justement personne ne se pose de questions dans la société où vit Jonas, personne n'a cet esprit de révolte, mais le côté 'non violence' du roman m'a beaucoup plu. Bon, il y a quand même les élargissements, qui passent pour un peu barbares quand ils concernent les plus jeunes...
L'histoire passerait aujourd'hui pour déjà vue, si elle n'avait pas toutes ces petites particularités qui la rendent si singulière ! J'ai l'impression de ne pas savoir comment vous en parler... Le passeur m'a touchée pour tout ce qu'il est et tout ce qu'il n'est pas. Je reculais un peu devant les dystopies ces derniers temps, et celle-ci, je m'y suis pourtant mise sans appréhension et sans recul. J'adorais l'ouvrir, me plonger dedans et vivre avec Jonas au sein de sa communauté.
On pourrait reprocher que les choses se passent un peu lentement au début, où l'on ne voit pas vraiment venir l'intrigue ni l'action du roman. On se contente de découvrir Jonas et son monde, ses lois, ses différences avec le nôtre. Et pourtant je n'ai pas décroché. J'étais fascinée par ces idées, cette neutralité qui se dégageait des lignes, par ce petit bout de personnage. Qui aura également l'avantage de me surprendre dans les dernières lignes !
C'est ce qui me fait dire que Le passeur est vraiment accessible à tous, et à tout âge. C'est sûrement même le roman que vous pouvez avoir lu il y a dix ans - à sa sortie - et que vous pouvez relire aujourd'hui, sans lui trouver de l'âge ou un côté arriéré. Sans être un pavé, c'est une lecture fluide et directe, qu'on prend plaisir à découvrir et à redécouvrir ! Le style de l'auteure n'est pas pompeux ou trop imagé. Le récit est concentré, sans descriptions trop longues ou fioritures.
Et même si le monde est sans couleur, si les émotions ont été bridées, si tout est devenu épuré et neutre dans l'univers de Jonas, ç'a un côté doux et calme. Le lecteur n'est pas face à une dystopie brute et pleine de haine, c'est plus léger, et c'est un changement qui fait du bien quand on a besoin de renouveau en dystopie/anticipation. Peut-être parce que justement personne ne se pose de questions dans la société où vit Jonas, personne n'a cet esprit de révolte, mais le côté 'non violence' du roman m'a beaucoup plu. Bon, il y a quand même les élargissements, qui passent pour un peu barbares quand ils concernent les plus jeunes...
L'histoire passerait aujourd'hui pour déjà vue, si elle n'avait pas toutes ces petites particularités qui la rendent si singulière ! J'ai l'impression de ne pas savoir comment vous en parler... Le passeur m'a touchée pour tout ce qu'il est et tout ce qu'il n'est pas. Je reculais un peu devant les dystopies ces derniers temps, et celle-ci, je m'y suis pourtant mise sans appréhension et sans recul. J'adorais l'ouvrir, me plonger dedans et vivre avec Jonas au sein de sa communauté.
On pourrait reprocher que les choses se passent un peu lentement au début, où l'on ne voit pas vraiment venir l'intrigue ni l'action du roman. On se contente de découvrir Jonas et son monde, ses lois, ses différences avec le nôtre. Et pourtant je n'ai pas décroché. J'étais fascinée par ces idées, cette neutralité qui se dégageait des lignes, par ce petit bout de personnage. Qui aura également l'avantage de me surprendre dans les dernières lignes !
~~~~~~
Le passeur de Lois Lowry est un roman que je recommande vivement et chaudement ! Jonas est un personnage vif et attachant et la plume de Lois Lowry est vraiment à découvrir.
Vous ne connaissez pas encore ? Qu'attendez-vous ?!
Très belle nouvelle bannière :D j'avais beaucoup aimé, il me faudrait le deuxième tome, maintenant !
RépondreSupprimerMerci :3
SupprimerPareillement ! J'attends janvier pour retourner à la biblio et me prendre la suite :D
AHHHHHHHHHHH J'suis trop trop contente que tu aies aimé!! <3 Et oui la différence d'âge entre le film et le livre c'est juste navrant mais bon, le film reste super! Beaucoup de choses changent mais le message reste et c'est beau et j'espère que tu vas chialer. VOILA
RépondreSupprimerMais c'est génial comme roman ! J'aurais dû le lire plus tôt ♥ Je suis rassurée si ça n'y change rien alors, je pense le regarder pendant les vacances, si je trouve le temps ! Puis si tu me souhaites d'être émue au point d'en pleurer... Je ne peux pas passer à côté de ça :p Il y a trop longtemps que je veux voir le film en plus !
SupprimerIl fait parti de mes priorités pour le début d'année 2015 ! Merci pour ce bel avis qui me conforte dans ma décision de le lire avant de voir le film ;)
RépondreSupprimerIl faut toujours lire avant de voir ;) [Non, bien sûr, tu fais dans l'ordre que tu veux.] J'ai hâte de voir ton avis dessus et j'espère qu'il te plaira autant qu'il m'a plu !
SupprimerCette saga est géniale, il faut que tu lises la suite :) !!
RépondreSupprimerIl FAUT tellement oui ! Ce sera pour janvier le tome 2. Je me laisse le temps de voir le film d'abord :)
SupprimerQqn pourrait me faire un résumé du chapitre 20 du livre svp , je n'ai pas bien compris et j'ai bientôt un test dessus
RépondreSupprimerNon
Supprimer