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mercredi 27 janvier 2016

=> Si c'est la fin du monde - Tommy Wallach <=


Éditeur : Nathan 
Traducteur : Papillon
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Genre : pré-apo, drame, YA
Public : dès 15/16 ans 
Nombre de pages : 480
Date de parution : 07/01/2016
Prix : 17,90€

Résumé
« Avant, on était définis par des étiquettes : le sportif, l'intello, la salope, le glandeur.
Mais ensuite tout a changé.
La fin du monde a été annoncée. Un astéroïde arrivait dans deux mois. Il avait deux chances sur trois de faire exploser la Terre. Il ne restait que deux mois.
Deux mois pour renoncer aux étiquettes.
Deux mois pour réaliser ses rêves.
Deux mois pour s'aimer, pour être libres, pour être heureux.
Deux mois pour vivre.
Pour vivre vraiment. »

Avis
On avait l'habitude de lire la fin du monde après, une fois l'action passée et qu'il n'y avait plus qu'à vivre/survivre avec ses conséquences. Mais qu'en est-il avant ? Que ferions-nous si la fin du monde était prévue, telle une épée de Damoclès bien [trop] lourde sur nos épaules ? Une croix sur le calendrier, certainement. Compter les jours, le nombre de fois où. Vivre. Aimer. Encore plus. Toujours plus fort. Tommy Wallach a démarré le compte à rebours d'une humanité fictive, menacée par un astéroïde, donnant vie/voix à Andy, Peter, Anita et Elyza. Ils sont au seuil de l'âge adulte, au seuil de leur vie. Il ne leur reste que deux mois... 

À l'aube de la fin du monde, amorcée par le doux nom d'Ardor, astéroïde de son état, quatre jeunes sentent que leur vie et leurs choix leur échappent. Peter, le sportif sûr de lui et fonceur. Elyza, perçue comme la salope du lycée. Anita, l'intello solitaire destinée à de belles études. Andy, cancre et fumeur de joints. Sont-ils vraiment ce que les autres voient d'eux ? Ces quatre jeunes n'ont plus que deux mois pour vivre leurs dernières expériences, découvrir qui ils sont et qui ils veulent être.

En commençant cette lecture, je me demandais qu'est-ce qui la rendrait singulière, différente. C'est d'abord la quatrième de couverture qui m'a interpellée, puis le fait que l'histoire se déroule avant la fin du monde, avant que les choses ne s'arrêtent brusquement et ne recommencent différemment. En soit, c'était déjà bien particulier, mais j'avais envie de quelque chose de plus fort, de lire quelque chose que je n'avais pas déjà lu. Challenge relevé, même si cela aura été plus difficile que je ne l'imaginais.
Le lecteur fait connaissance avec Andy, Eliza, Peter et Anita pendant les cents premières pages, une entrée en la matière légère qui m'a beaucoup plu. On fait doucement leur connaissance, l'auteur tisse les liens entre eux rapidement et on comprend pourquoi il les a choisis. Au premier coup d'oeil, rien ne pourrait lier Anita et Elyza ou encore Peter et Andy. Chacun évolue dans des sphères différentes au lycée, ils ne partagent pas les mêmes ambitions ni les mêmes amis. Pourtant, l'arrivée d'Ardor va les rapprocher, d'une façon inimaginable.
L'idée de voir tout le monde disparaître ne m'a pas vraiment aidée à m'attacher aux personnages, mais je n'en ai pas moins été marquée par leur personnalité et la personne qu'ils deviennent au fil de leurs dernières semaines d'existence. L'auteur a bien travaillé ses personnages, qui avaient de quoi me toucher à plusieurs égards, tant par ce qu'ils étaient que par les choix qu'ils prennent par la suite : complexité, profondeur, remise en question. Ainsi, des quatre protagonistes c'est surtout Peter que je retiendrai. Son changement débute avant l'arrivée d'Ardor, et c'est peut-être ce qui a été le plus significatif pour moi.
Là où Tommy Wallach nous prend au dépourvu et nous offre de l'inédit, c'est dans sa version de l'avant. Face à un récit dystopique ou post-apo, on peut se poser la question de comment c'était avant la catastrophe, se faire mille versions toutes plus ou moins édulcorées, imaginer l'humanité se relever dans une pluie de paillettes, que sais-je. Si c'est la fin du monde plante une version beaucoup moins rose, qui m'a plu par son audace, qui m'a effrayée par son intensité. Il n'y a pas de frou-frou, rien pour enjoliver la situation : l'Homme va mourir et devient quelqu'un prêt à tout.
Autant dire que c'est un point de vue percutant et qui amène à une certaine réflexion. Et si c'était plus ou moins ce que j'attendais, il était aussi très difficile de voir une poignée d'individus se défaire aussi rapidement de leur humanité. Violences, pillages, agressions, la loi du plus fort s'installe presque d'elle-même. Là où l'on peut s'attendre à un roman qui nous parlera juste d'étiquettes et de changements dans un lycée, Tommy Wallach pousse l'expérience plus loin, exacerbant les sentiments et l'idée que plus rien n'est à perdre.
Si c'est la fin du monde plonge son lecteur de l'autre côté et l'interroge : qui deviendrais-tu si la fin était proche ?

Et s'il ne fallait qu'une citation pour vous convaincre :
« La vie était-elle trop courte ? Bien sûr que oui - il n'y avait jamais assez de temps pour faire tout ce qu'on voulait faire. Et bien sûr que non - si elle durait plus longtemps, on l'apprécierait beaucoup moins qu'on ne le faisait. Était-il mieux de vivre pour son propre intérêt, ou pour l'intérêt des autres ? Pour son propre intérêt, évidemment - c'était folie que de prendre la responsabilité du bonheur d'autrui. Et pour l'intérêt des autres, évidemment - l'égoïsme n'était qu'une autre façon de s'isoler, alors que tout le monde savait que le véritable bonheur nichait dans l'amour et l'amitié. »

~~~~~~
Si c'est la fin du monde de Tommy Wallach n'aura pas été le coup de coeur que j'attendais en ce début d'année. Cependant, c'est un récit troublant et percutant. L'auteur pose un autre regard sur la fin du monde, celui d'avant, pour nous fournir une version plutôt sombre des derniers jours de l'humanité. Sombre mais pas impossible, ce qui est encore plus impressionnant. Les quatre jeunes que l'on suit dans leurs dernières semaines ont tous une personnalité et une histoire propre, mais partage pour point commun de ne pas être vraiment certains de qui ils sont. Poussés rapidement à grandir et apprendre, ils marqueront le lecteur par leurs choix et leurs actes. Tommy Wallach réussit à rendre cet univers probable par une écriture qui n'enjolive rien, et qui reste loin du pathos.

Un grand merci aux éditions Nathan pour cette découverte


Challenge jeunesse/young adult : 10/65

mercredi 20 janvier 2016

=> Au bout du rêve - Sarah Dessen <=


Éditeur : Pocket Jeunesse 
Traductrice : Véronique Minder
Genre : YA, contemporain, drame,
Public : dès 15 ans
Nombre de pages : 352
Date de parution : 16/05/2013
Prix : 17,50€

Résumé
« Matthew Biscoe, avec ses yeux verts et ses longues dreads brunes... c'est le prince charmant, Catlin en est sûre. Depuis qu'elle sort avec lui, elle tient le premier rôle, comme dans un rêve. Matthew est vraiment différent : Catlin découvre un univers hors norme, qui lui permet d'oublier tout le reste. Sa soeur disparue, sa mère taciturne, sa vie terne.
Alors, comment faire marche arrière quand leur relation devient plus difficile à vivre que « tout le reste » ? »

Avis
Sarah Dessen et moi, c'est une histoire d'amour depuis le premier roman, Cette chanson-là. Ensuite, j'ai suivi chaque sortie, attendu chaque été pour retrouver l'auteur et ses histoires. Toujours cette recette à base de thèmes adolescents, personnages forts et drame familial, mais qui prend à chaque fois ! Elle m'entraîne sans cesse dans ses récits, par la justesse de sa plume, la profondeur de ses protagonistes, c'est un tout qui me fait ressentir des émotions fortes, immanquablement. Avec Au bout du rêve, Sarah Dessen m'a emmenée ailleurs, m'a fait vivre quelque chose de nouveau et de terriblement plus intense que ses précédents romans.

Lorsque Cass quitte sa famille, sans prévenir, c'est tout l'univers de Catlin, sa soeur, qui s'effondre. Elle qui a toujours vécu dans son ombre, elle qui n'a jamais fait aussi bien que sa soeur, ne comprend pas. Son modèle aurait-il des failles ? La vie de Cass lui semblait si parfaite... Voilà que même partie, Cass l'éclipse encore. Puis Catlin croise les yeux verts de Matthew Biscoe. Elle s'attend à vivre sa première et plus belle histoire d'amour. À vivre, à exister enfin pour quelqu'un.

Depuis que j'ai refermé Au bout du rêve, l'histoire me reste en tête, tout autant que les personnages. Au début, je suis restée un peu perplexe, me demandant ce que faisait l'auteur et pourquoi je n'étais plus face au même schéma. Il y avait quelque chose de différent, dans l'atmosphère, dans l'écriture, quelque chose de pesant et d'oppressant. Pourquoi ? Ce serait vous spoiler que d'en parler dans cette chronique... Passé l'étonnement, j'ai simplement glissé dans le roman, incapable de me défaire de ma première impression, mais aussi complètement accrochée/écorchée à chaque page.
Sarah Dessen nous prouve qu'elle n'écrit pas seulement de belles histoires d'amour, qu'elle peut emmener son lecteur - avec autant de finesse et de justesse - dans un récit plus sombre, plus violent. Qu'elle peut aussi le surprendre en l'entraînant là où il ne s'attendait pas à aller. Personnellement, c'était une surprise totale. La couverture comme le résumé ne laissent pas à penser qu'on pourrait découvrir autre chose entre les pages. Mais une fois la lecture commencée, plus rien ne sera pareil.
C'est au matin de l'anniversaire de Catlin que sa soeur Cass disparaît, laissant juste un mot dans la cuisine. Cass qui prenait déjà tant de place, non contente de bouleverser le quotidien familial, choisit en plus de partir ce jour-là. Pour Catlin, le choc est dur à encaisser et d'emblée on se sent pris à parti par sa situation. Cela peut sembler idiot, voire futile, mais c'était touchant. Cass et Catlin n'ont pas vraiment de relation fusionnelle, leurs liens se sont détériorés avec les années, Cass est un modèle que Catlin n'atteindra jamais. C'est une relation difficile, qui prend aux tripes, et qui m'a immédiatement accrochée à Catlin. Puis vient Matthew... Ses yeux verts, l'assurance inébranlable qu'il dégage, c'est le coup de coeur pour Catlin comme pour le lecteur.
Au bout du rêve se découpe en trois parties, extrêmement révélatrices quant à la construction du personnage de Catlin : « Cass », « Matthew » et « Moi ». La narration, à la première personne, évoque tantôt le présent de Catlin, tantôt son passé. Elle nous raconte ce qu'elle vit, ce qu'elle ressent, comment elle se sent par rapport aux autres. J'ai découvert un personnage délicat, en retrait, effacé, marqué par ce qu'elle ne sait pas faire et le peu qu'elle pense mériter. Je crois que c'était la partie la plus douloureuse du roman, la culpabilité de cette jeune fille, fragile, en quête d'elle-même mais sur le mauvais chemin pour se trouver. Et ne pas être en mesure de l'aider était tout aussi difficile/insupportable.
En finissant ce roman, je m'en suis voulu à moi-même de ne pas avoir pu aider Catlin, à Sarah Dessen de m'avoir fait vivre une histoire si percutante. Surtout, j'en ai encore plus apprécié l'auteur - ce que je ne pensais pas possible. Elle a su garder toute sa maîtrise et tout ce que j'aime dans sa plume - finesse, justesse et émotions. Je n'ai pas eu l'impression d'être spectatrice, comme je l'avais un peu reproché à un titre dans la même vaine l'année dernière. J'étais en plein dedans, et ça m'a plu autant que ça m'a fait mal.

Et s'il ne fallait qu'une citation pour vous convaincre :
« Le prénom de ma soeur n'était qu'une chose de plus que je lui enviais. Toutes les deux, on avait beau avoir plein de choses en commun, c'était toujours nos différences qui me frappaient. »

~~~~~~

Au bout du rêve de Sarah Dessen a été un coup de coeur 2015 ! Loin des histoires d'amour habituelles que nous conte l'auteur, il n'en reste pas moins un roman sensible, plein de vérités, évoquant des thèmes tels que l'abandon, la violence, l'addiction. C'est une histoire sombre, aussi percutante qu'addictive, et qu'on ne voit pas arriver. Le lecteur peut seulement se laisser surprendre, vivre l'instant avec Catlin et refermer son histoire le coeur battant
Un récit qui ne me quittera pas de si tôt !


Challenge jeunesse/young adult : 9/65

mercredi 13 janvier 2016

/ TAG : Je suis une fangirl /

Repéré sur le blog d'Anne-So, Échos de mots

• Si tu avais la possibilité de correspondre avec un personnage de roman, lequel choisirais-tu ? 
Sans aucun doute, je choisirais Cassie Sullivan, La 5è Vague ! On échangerait des conseils pour survivre à l'envahisseur. Et on parlerait d'Evan Walker, of course. [Le film approche, le film approche ! Je suis si impatiente !]

• Tu peux inviter un auteur à l'apéro, de qui s'agit-il ? 
Sûrement Stephanie Perkins. Pour parler d'Anna, d'Étienne,... Et voir si elle ne veut pas écrire d'autres romans.

• Si tu devais écrire une fanfiction, de quelle oeuvre serait-elle tirée ? 
Je n'aurais sûrement pas  le talent mais... The mortal instruments de Cassandra Clare J'adore cette saga, dans son entier (personnages, univers,...) et savoir qu'elle s'arrêtera forcément à un moment me met le vague à l'âme.

• Un de tes livres préférés va être adapté au cinéma (imaginons), on te propose d'y jouer un rôle. Quel personnage choisirais-tu d'interpréter ? 
Là, je pense que j'imagine beaucoup - et peut-être beaucoup trop -, et même si être actrice ne serait vraiment pas mon truc, pour cette adaptation je serai capable d'un immense effort. Je rêve de voir D'un monde à l'autre de Pierre Bottero adapté ! Quant au rôle que j'y jouerais, Camille ou Ellana ! 

• Un de tes livres préférés a été adapté au cinéma (réellement), néanmoins tu n'es pas d'accord avec le choix de l'acteur/l'actrice pour jouer un des personnage. De quel personnage s'agit-il et quel acteur/quelle actrice verrais-tu à la place ? 
Bonne question ! Généralement, je n'ai aucun problème avec les acteurs castés. Si ce n'est pas toujours tout à fait ça, je finis par m'y habituer ; sinon, je suis conquise par le choix. Je laisse toujours la place au doute : l'acteur/l'actrice peut sembler ne pas convenir au premier regard, mais si au visionnage elle a le bon jeu et a su se mettre dans la peau de son personnage, je prends ! 

• Une de tes séries préférées est terminée mais tu souhaiterais voir une suite publiée. De quelle série s'agit-il ? 
Harry Potter ! Always ! C'est fini, fini depuis des lustres, trop longtemps. Et cette saga me manque tellement

• Voudrais-tu réécrire la fin d'un livre que tu as lu ? 
Avec du recul, je sais que c'est une fin parfaite, que l'auteur a fait un très bon choix et que cela donne une autre impression à notre lecture. Toutefois, j'aimerais malgré tout une autre fin pour le roman Le dernier jour de ma vie de Lauren Oliver.

• Constitue ta famille livresque idéale : père, mère, frère et soeur. Choisis bien !
Je n'y ai jamais pensé... Essayons !
Père : celui de Hazel Grace (Nos étoiles contraires - John Green).
Mère : celle d'Eadlyn (America, La sélection - Kiera Cass).
Soeur : Elizabeth Bennet (Orgueil et préjugés - Jane Austen).
Frère : Bailey (Nos faces cachées - Amy Harmon).

• Pour quelle édition collector dépenserais-tu sans hésiter la moitié de ton salaire ?
Je sais qu'on voit partout ou presque en ce moment une édition broché de Harry Potter, mais si je devais craquer pour une box-set ce serait celle-là : 

C'est tout pour ce tag ! Cela faisait un moment qu'il me trottait dans la tête et je suis ravie d'avoir partagé ces réponses avec vous. 
Je ne tague personne, mais si vous voulez vous faire plaisir, à votre bon coeur ! 

mercredi 6 janvier 2016

=> Alfie Bloom et l'héritage du druide - Gabrielle Kent [Alfie Bloom, #1] <=


Éditeur : Michel Lafon 
Traducteur : Cyril Laumonier
Genre : fantastique, magie, jeunesse
Public : dès 10/11 ans
Nombre de pages : 296
Date de parution : 12/11/2015
Prix : 14,95€

Résumé :
« Alfie Bloom est un garçon ordinaire, jusqu'au jour où il reçoit un cadeau inattendu : un château ! Et par n'importe lequel, le château de Hexbridge où le majordome a d'étranges pouvoirs et où les peaux d'ours peuvent voler.
Le garçon y découvre bien vite qu'il est l'unique gardien d'une magie vieille de plusieurs siècles. Avec l'aide de ses cousins, Maddie et Robin, il devra tout faire pour apprendre à la contrôler et la protéger des forces obscures qui veulent s'en emparer. »  

Avis :
Quelque part en moi, il y a encore cette petite fille qui découvrait Harry Potter sous le sapin... Aussi quand on m'a présenté Alfie Bloom et l'héritage du druide en me parlant de son univers magique et de ses légères similitudes avec la saga de mon enfance/adolescence, mon coeur a fait boom ! Je n'aurais pas la prétention de dire que Alfie est le petit frère de Harry, mais si vous aimez la magie, l'aventure et l'amitié, ce merveilleux roman saura certainement vous séduire ! 

Alors qu'il est pourchassé par les petits méchants de son collège, Alfie se retrouve sur la route, nez à nez avec une voiture. Pourtant, au moment de la collision attendue, il disparaît ! Une fraction de secondes plus tard, la voiture ne lui a pas roulé dessus et Alfie est indemne, bien que déboussolé. L'adolescent s'enfuit en courant et apprend en rentrant qu'il est l'héritier d'Orin Hopcraft - et de son château à Hexbridge. L'occasion d'apprendre pour Alfie qu'il est né il y a 150 ans et qu'il est aujourd'hui le gardien d'une magie très convoitée, aussi ancienne que puissante...

L'inconvénient d'un jeunesse, me direz-vous, c'est que lorsque le lecteur est plus âgé il devine plus rapidement les choses... C'est vrai, j'ai davantage été surprise par le roman que par ses révélations ; mais si on se met dans la tête du public visé, l'effet est beaucoup plus surprenant ! Alfie Bloom et l'héritage du druide est plein de mystères et de pistes à suivre pour découvrir les « méchants » de l'intrigue, comprendre son univers magique et ses enjeux, arpenter les couloirs secrets du château de Hexbridge. Bref, de quoi lancer les plus jeunes sur des enquêtes improbables et emporter les plus grands dans un récit fantastique drôle et touchant.
En tout cas, je n'ai pas ressenti mes vingt-cinq ans comme une barrière pour apprécier cette lecture ! J'ai très vite été séduite par la charmante plume de Gabrielle Kent et les personnages/l'intrigue qu'elle a construits. La magie prend rapidement - et sans trop de questions - une part importante de la vie d'Alfie, comme si elle avait été là depuis toujours. J'ai apprécié qu'il n'y ait pas mille questions et mille doutes quant à son existence. De même, la manière dont l'auteur y fait référence est assez originale et offre aux lecteurs un autre rapport à la « sorcellerie ».
Toute l'atmosphère magique qui en découle est fascinante ! Qu'il s'agisse de Miss Crasse et Miss Mélasse, de la peau d'ours/tapis volant, de la naissance d'Alfie ou encore des étranges particularités de Hexbridge, je n'ai eu de cesse de m'émerveiller sur les idées de Gabrielle Kent. C'était mignon, simple, prenant sans en faire des masses. Il y a même des dragons ! Outre la magie, l'amitié et l'aventure sont des éléments très présents dans l'histoire. Bien qu'Alfie n'en compte que peu, il peut compter sur ses fidèles cousins, Madeline et Robin, et sur Artan pour lui venir en aide.
Et quel quatuor ! Je n'ai eu aucun mal à m'identifier et apprécier chacun d'eux. Alfie pour son évolution au fil du roman ; Maddie qui reste attendrissante malgré ses sautes d'humeur ; Robin pour son entrain constant ; Artan qui a cet humour que seuls les gros ours peuvent avoir. À eux quatre, ils forment une équipe soudée, enjouée et courageuse. Leur solidarité réchauffe le coeur, comme leurs petits coups de gueule amusent. Comment ne pas s'attendrir et rêver de partir à l'aventure avec eux ?
Au final, je n'aurai pas eu de coup de coeur avec Alfie Bloom et l'héritage du druide, mais j'ai vraiment passé un excellent moment de lecture ! Frais, drôle, Alfie m'a entraînée dans son sillage et dans ses (més)aventures. Au côté de ses cousins, Maddie et Robin, et avec ses nouveaux amis, j'ai vu son personnage évoluer et s'approprier petit à petit les responsabilités qu'implique son héritage inattendu. Je suis aussi retournée sur les bancs d'un nouveau collège où les dirlos ne sont pas toujours sympas, mais où l'on peut compter sur une poignée de personnes pour nous faire vivre une scolarité plus belle.

~~~~~~
Alfie Bloom et l'héritage du druide de Gabrielle Kent est un excellent premier tome ! Pleine de charme, l'écriture de l'auteur entraîne rapidement le lecteur sur les pas d'Alfie au château de Hexbridge. Un château qui cache bien des pièces et bien des secrets, à commencer par un ours/tapis volant à l'humour décoiffant. Seront de la partie aussi Robin et Madeline, ses cousins, prêts à le suivre dans n'importe quelle aventure. C'est bien entouré et avec courage qu'Alfie partira à la découverte de son château et de son héritage... Magie, amitié et aventures sont au programme de ce roman fascinant et merveilleux !
Un vrai régal pour les petits et grands lecteurs ! ♥


Challenge jeunesse/young adult : 8/65

lundi 4 janvier 2016

♦ Wake Up! #18 ♦

• Wake up ?
Un petit RDV qui me trottait dans la tête depuis un moment. A l'origine, je voulais l'intituler "What's up?", sauf qu'en faisant des recherches je me suis rendu compte que ce RDV existait déjà chez Sous ma couverture, que je découvre à l'occasion :D Comme l'idée que j'avais s'éloigne un peu de ce que propose Bookish Girl, j'ai changé de titre. Et c'est parti mon kiki ! 
• Quand ? 
Tous les premiers de chaque mois.
• Quoi ? 
Les sorties qui me tentent, les RDV littéraires à ne pas manquer, une PAL prévisionnelle. Du blabla ?
/!\ ATTENTION : article pouvant comporter des spoilers /!\
~~~~~~

Finies les vacances, bonjour la rentrée ! Et bonjour nouvelle année ! J'ignore encore de quoi 2016 sera fait... J'ai envie de plus, tant dans la vie perso que dans la vie blogo. Mais comment ? quand ?, ce sont encore des questions auxquelles je dois répondre. En attendant, je continue mon retour sur la blogo après la pause fêtes de fin d'année ! Un retour aux sources agréable qui me booste pour les mois à venir. Et côté parutions, il y aussi de quoi nous motiver ! 

Les sorties du mois [à titre exhaustif] : 

DUFF, Dodue Utile et Franchement Fade de Kody Keplinger
Éditeur : Hachette
Nombre de pages : 304
Prix : 15,90€
Résumé
« Bianca n'est peut-être pas la fille la plus jolie ni la plus populaire du lycée mais elle a d'autres atouts : deux meilleures copines, un esprit mordant et beaucoup de second degré.
Elle est aussi bien trop maligne pour tomber sous le charme du sexy Weasley, coureur de jupons invétéré et son ennemie juré depuis qu'il la surnomme la D.U.F.F. (Dodue, Utile et Franchement Fade). Jusqu'au jour où elle commence à se demander si ses vraies ennemies ne seraient pas en fait ses amies si jolies, si parfaites et si populaires qui ont d'elle leur faire valoir : la copine un peu moche mais bien utile... leur D.U.F.F. ?
Fatiguée d'être toujours reléguée au second plan, Bianca décide de sortie de l'ombre et de se débarrasser de son surnom en menant une véritable révolution contre les impitoyables règles sociales du lycée. Et en croisant sur son chemin un improbable allié... »

=> Quelle date ? Le 06/01.
=> Pourquoi ? J'ai adoré le film, qui m'a littéralement fait mourir de rire. J'espère retrouver le même humour et le même mordant dans le livre dont il a été inspiré ! 

Si c'est la fin du monde de Tommy Wallach
Éditeur : Nathan
Nombre de pages : 480
Prix : 17,90€
Résumé
« Avant, on était définis par des étiquettes : le sportif, l'intello, la salope, le glandeur.
Mais ensuite, tout a changé.
La fin du monde a été annoncée. Un astéroïde arrivait dans deux mois. Il avait deux chances sur trois de faire exploser la Terre.
Il ne restait que deux mois.
Deux mois pour renoncer aux étiquettes.
Deux mois pour réaliser ses rêves.
Deux mois pour s'aimer, pour être libres, pour être heureux.
Deux mois pour vivre.
Pour vivre vraiment. »

=> Quelle date ? Le 07/01.
=> Pourquoi ? Depuis que je l'ai reçu, ce titre me nargue. Mais j'attendais l'approche de sa sortir pour le lire et vous en parler ! 

Did I mention I love you d'Estelle Maskame [DIMILY, #1]
Éditeur : Pocket Jeunesse
Nombre de pages : 416
Prix : 16,90€
Résumé :
« Eden, 16 ans, va passer l'été dans la famille recomposée de son père, à Santa Monica, en Californie. Ce dernier a refait sa vie... Ce qui veut dire trois nouveaux demi-frères pour Eden. Le plus âgé, Tyler, est un vrai bad-boy : séducteur, égocentrique, violent... Fascinée, elle ne peut s'empêcher de succomber au charme de la seule personne qui lui est défendue : son demi-frère. »

=> Quelle date ? Le 07/01.
=> Pourquoi ? L'histoire a l'air bien troublante et j'ai craqué dessus en apprenant sa sortie, qui a eu un joli succès aux USA !

Black Iris de Leah Raeder
Éditeur : Prisma
Nombre de pages : /
Prix : 17,95€
Résumé :
« Laney Keating, adolescente marginale révoltée par l'hypocrisie du monde qui l'entoure, ne vit que pour la poésie. Lorsqu'elle tombe dans un piège sur les réseaux sociaux, son univers bascule. Pour se venger de ceux qui l'ont humiliée, elle est prête à repousser toutes les limites. Quitte à manipuler, à haïr et à écorcher son coeur dans une virée machiavélique.
Parviendra-t-elle à se libérer de ses chaînes et à vivre son amour en toute liberté ? »

=> Quelle date ? Le 07/01.
=> Pourquoi ? Même si je ne suis pas toujours fan du NA, j'avais beaucoup aimé Free Fall, du même auteur, et je suis très curieuse à l'idée de la retrouver !

Phone play de Morgane Bicail
Éditeur : Michel Lafon
Nombre de pages : /
Prix : 15,95€
Résumé :
« Un soir, Alyssa, seize ans, reçoit un texto d'un mystérieux lycéen qui lui propose un jeu étrange : « Devine qui je suis et je serai à toi. »
L'occasion pour la jeune fille de mettre enfin du piquant dans sa vie qu'elle juge d'un ennui mortel... quitte à prendre des risques.
Jusqu'où Alyssa ira-t-elle pour un garçon dont elle ne sait rien ? »


=> Quelle date ? Le 14/01.
=> Pourquoi ? J'en ai un peu entendu parler lors du SLPJ et le résumé m'a l'air bien sympathique !

PAL prévisionnelle : 
N'ayant pas beaucoup lu au mois de décembre, je vise petit pour janvier, quitte à y aller ensuite au feeling si les six petits sélectionnés pour ce début d'année ne suffisent pas. Au programme : Red hill, que je voulais à l'origine lire aux alentours d'halloween, Je t'ai rêvé qui me tentait énormément depuis le SLPJ, Si c'est la fin du monde que je peux enfin sortir de ma PAL, Minuit ! qui m'attendait gentiment à la maison, Will & Will parce que John Green me manque, et Dreamology, un roman à paraître pour février !

IMM novembre/décembre : 
   
   
   
 
Folies de fin d'année, emprunts, SLPJ, partenaires chéris, Noël,... voilà voilà. Je suis excusée si je dis que c'est le résultat de deux mois ? Puis en fait, non, je culpabilise à peine. Parce qu'ils sont beaux, ils sont chouettes et qu'ils me font furieusement envie ! Bon, par contre, c'est grave si je veux encore des livres ? Haha !

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Parée pour 2016, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter à tous une très belle année ! Que 2016 vous apporte beaucoup de joie, de réussite, d'amour et de belles lectures ♥