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jeudi 31 mars 2016

=> Landfall - Ellen Urbani <=


Éditeur : Gallmeister 
Collection : Americana
Traduction : Juliane Nivelt
[Lien auteur] - [Page facebook]
Genre : contemporain
Public : /
Nombre de pages : 304
Date de parution : 03/03/2016
Prix : 22,50€

Résumé :
« Un matin de septembre 2005, Rose, à peine âgée de dix-huit ans, s'apprête à rejoindre La Nouvelle-Orléans avec sa mère. Les deux femmes vont porter secours aux sinistrés de l'ouragan Katrina. Mais sur la route, leur voiture quitte la chaussée et percute une jeune fille. Cette inconnue, morte dans l'accident, seule et sans le moindre papier d'identité, ne tarde pas à obséder la rescapée. D'autant que dans sa poche on retrouve une page d'annuaire avec les coordonnées de la famille de Rose. Celle-ci n'a alors d'autre choix que de retracer pas à pas le parcours de la victime, à travers une ville en ruine après le passage de l'ouragan. »

Avis :
Il y a quelques jours, j'ai enfin pu prendre un peu de temps pour finir Landfall d'Ellen Urbani. Alors même qu'il ne paraissait pas « dans mes cordes », j'ai senti l'appel de ce roman, incapable de laisser sans réponses les questions qu'éveillaient en moi le résumé. Avec ce titre, je suis encore sortie de ma zone de confort pour aller à la rencontre de deux femmes, Rose et Rosy. À la rencontre d'un phénomène et de ses conséquences, l'ouragan Katrina. Et surtout à la rencontre d'un premier roman, qui s'est au fur et à mesure des pages révélé aussi dense que fabuleux.

À la Nouvelle-Orléans, Katrina frappe et contraint Rosy et sa mère, Cilla, à se réfugier chez leur voisine le temps que passe l'ouragan. Bientôt, c'est la ville qu'elles sont contraintes de laisser derrière elles... Des kilomètres plus loin, des jours plus tard, Rose et Gertrude, sa mère, partent pour la Nouvelle-Orléans, la voiture chargée pour venir en aide aux rescapés. Les chemins de Rosy et Rose se croisent soudain... tragiquement. Rose remontera les derniers instants de Rosy pour découvrir qui était cette jeune fille. Et, finalement, se découvrir elle-même.

J'ai passé environ deux semaines sur Landfall. En le voyant arriver, j'imaginais y mettre une petite semaine, cinq heures de train me permettant aisément d'en grignoter une bonne moitié. Pourtant, le salon commençait que je n'avais pas encore lu les cinquante dernières pages. Soit, le final attendrait la fin de la semaine, sept petits jours avant de comprendre Rose et Rosy. Une coupure dont j'ai eu peur : j'étais sur la fin (sur les dents aussi tellement j'attendais ce dénouement) et je devais laisser là, bien consciente que mes journées sur le salon ne m'offriraient pas l'opportunité de me laisser une soirée de lecture. Mais quand j'ai repris Landfall, j'ai eu l'impression de l'avoir laissé la veille, tant tout m'était encore vif, malgré la densité du roman.
L'autre surprise que j'ai eu a été d'apprécier vraiment ce roman, dans sa globalité. Sortant de mes petites habitudes, j'ai craint de ne pas être totalement convaincue, de passer à côté de l'histoire, de ne pas me sentir à ma place dans cet univers. J'avais tort. Si j'en ressors sans coup de coeur, j'ai adoré découvrir Landfall, pour le décor dans lequel il m'a plongée, pour l'écriture intense d'Ellen Urbani et pour l'histoire qu'il me contait. L'ouragan Katrina, c'était il y a plus de dix ans, aux informations, derrière mon écran de télévision. Ici, j'en ai pris davantage conscience. J'étais aux côtés de Rosy et Cilla pendant que le vent et la pluie frappaient leur maison, aux côtés de Rose et Gertrude quand elles préparaient du linge et des produits de première nécessité. 
La plume d'Ellen Urbani est venue enrichir mon ressenti. Vibrante, intense, réaliste. Au-delà de l'ouragan et de ses conséquences, qu'elle nous livre avec un réalisme profond, Ellen Urbani nous dévoile aussi une fresque humaine incroyable : le destin de deux femmes qui se croise pour leur permettre d'écrire leur histoire, leur force pour reconstruire la vie de l'autre dans les ruines de l'ouragan. Landfall, c'est un récit fort, perturbant, qui donne autant d'informations que de sentiments. La perte, le deuil, la (re)construction, l'auteur nous entraîne sur des sujets connus, avec une force saisissante - un détail qui lui donne encore plus de relief, de prise chez le lecteur.
Si Rose et Rosy partagent un prénom presque identique, leurs points communs s'arrêtent ici. Rose est blanche et a reçu une éducation plutôt stricte de la part de Gertrude, très loin des démonstrations d'affection. Rosy est noire et a grandi avec l'amour (et la bipolarité) de Cilla. Deux enfances, deux rythmes de vie, deux femmes tout en opposition. Mais Rosy avait une page d'annuaire où le nom de Rose figurait... cela ne peut-il vraiment être qu'un hasard ? Lorsque Rosy meurt, Rose se découvre en partant sur les traces qu'elle a laissé. La première n'en reste pourtant pas absente du récit...
D'un chapitre à l'autre, jusqu'au dénouement final, les voix de Rose et Rosy s'alternent, leurs souvenirs comme leur présent. Ellen Urbani trace petit à petit un lien entre ces deux femmes, qu'un accident aura suffi à rassembler. Alors que l'une part à la découverte de l'autre, il est étrange de voir chacune se trouver dans la quête de l'autre. De voir comme malgré leurs conditions différentes, l'éducation que chacune a reçu, les réponses après lesquelles elles courent, Rose et Rosy partagent une force et une conviction inébranlables, même dans le chaos.

~~~~~~
J'ai passé un excellent moment en compagnie de Landfall et d'Ellen Urbani ! L'auteur a su m'accrocher et me plonger dans l'histoire - pleine de réalisme - de ses personnages. Plus qu'un récit sur la rencontre de deux femmes, ce roman utilise une trame de fond pleine d'émotions, décrivant le passage de l'ouragan sans aucune lourdeur. C'est juste, dans l'écriture, dans la dose d'émotions, dans les descriptions. Rose et Rosy sont deux personnages dont j'ai apprécié les personnalités, bien distinctes. Si bien que finalement, l'histoire de l'une se détache finalement de l'autre... À moins que...
Partez à la découverte de deux femmes en quête (de vérité, de passé, d'elles-mêmes), perdues dans/par la  Landfall tempête.

L'avis des copines : 

+ Merci aux éditions Gallmeister et à Léa pour cette découverte ♥

samedi 26 mars 2016

/ L'envers des salons littéraires /

Hello les p'tits loups !

Aujourd'hui, je reprends enfin le blog et vous retrouve pour vous parler de mes expériences professionnelles sur les salons (Montreuil + Paris, puisque j'ai eu la chance de pouvoir participer aux deux). J'ai commencé à participer aux salons en tant que libraire courant 2012, pour un stage obligatoire. Ce fut épuisant, éreintant, mais surtout nouveau et enrichissant ! Si bien que quatre ans plus tard, me voilà toujours à arpenter les salons tantôt blogueuse/visiteuse, tantôt libraire. Une double casquette qui porte parfois à confusion...
Avant d'être cet espace merveilleux plein de livres et aux belles allées, le salon est avant tout une vaste salle pleine de rien. Pas d'espaces clairement définis, pas de repères, pas de tables/murs/bibliothèques. J'avoue n'avoir jamais vu un salon à ce stade, mais on se le représente facilement pendant l'installation. Je vais donc me concentrer sur ce que je sais, ce que je fais et les étapes auxquelles je participe. 

L'installation - un à deux jours
C'est mon premier jour. Officiellement, le salon ouvre ses portes dans 48 heures pour le public, un peu moins en vue de l'inauguration. Les stands des éditeurs ne sont pas tout à fait montés, le sol n'a pas de moquette, il y a des papiers, des vis, de la sciure partout. Et des livres à perte de vue, dans des cartons, sur palettes dispatchées au quatre coins du stand pour lequel on travaille. Il faut s'approprier l'espace, savoir où répartir les cartons, envisager ce que sera le stand une fois la déballe terminée. À l'aide d'un plan concocté par la maison, bien entendu. Ensuite, c'est parti pour quelques heures d'allers et retours, de la palette aux tables/bibliothèques, les bras chargés d'un carton d'environ dix à seize kilos.
Les palettes vides, on passe à l'étape du rangement. Les cartons « étagère X » sont devant les bibliothèques, les cartons « table X » au niveau des tables ; il n'y a plus qu'à ouvrir, trier et placer. Facing, dos, position, tout est pour le moment laissé à notre appréciation. Le plus dur pour moi ici reste la répartition sur table, notamment quand il s'agit d'une collection avec laquelle je suis peu familière. Sinon, j'essaie tout de même de répartir par genre et de favoriser le centre pour la nouveauté.
À la fin de la journée, tous les cartons doivent avoir été déballés, qu'importe si leur contenu n'est pas encore tout à fait rangé. On reprend et termine le lendemain, généralement dans la matinée pour que dans l'après-midi, si remise en question du placement il y a, les éditeurs puissent nous donner de nouvelles directives.

 

L'inauguration - une soirée
Pour celles et ceux qui auraient déjà vu ce genre d'événements, il n'y a pas spécialement de secret. Cocktails, champagne, petits fours et mini-gâteaux, on y retrouve des journalistes, des professionnels de l'édition, des auteurs, des blogueurs, Selon les libraires pour qui j'ai fait le salon, soit les stagiaires restaient, soit ils avaient leur soirée. On est là généralement pour surveiller le stand, parfois participer au buffet (en fonction de la taille du stand) ou contrôler les entrées.

L'ouverture - quatre ou cinq jours
Qu'il s'agisse de l'ouverture aux publics ou aux professionnels, le déroulé des jours qui suivent l'inauguration est plus ou moins le même. En arrivant le matin, on découvre les tables (recouvertes à la fermeture la veille au soir pour éviter les vols), on replace, on arrange, on refait les piles/les étagères. Certains matins, on fait aussi les réassort : de nouveaux cartons arrivent pour compléter un peu les fonds, notamment pour les signatures ou en cas de nouveauté/manquant pendant l'installation. Dimanche fait exception niveau réassort, puisqu'il n'y en a pas. Une fois le salon ouvert, le marathon peut commencer ! Conseils, rangement, surveillance, caisse, on veille à ce que le stand soit toujours agréable, les piles à bonne hauteur, les bibliothèques correctement rangées. 
Quand il y a des signatures, le travail double. Préparer l'arrivée de l'auteur, installer sa table de signature, veiller aux publics, diffuser les informations, assurer le confort de l'auteur. La plupart du temps, les éditeurs sont là également pour s'occuper d'eux, ils définissent leur placement, les titres à mettre en avant, les tables de dédicaces à organiser. 
En fin de journée, on fait le point, on bâche les tables et on se dit à demain.


La remballe - une soirée
Le dernier jour du salon, après la fermeture, c'est la remballe. Tout ce qui reste en table et en bibliothèque est réuni en grandes piles, pour gagner du temps pendant l'arrivée des palettes. Ensuite, on met tout ce qu'il reste en cartons - des cartons très volumineux - pour les retours. C'est un peu la déballe à l'envers. Les stands se vident et se défont, presque en accéléré. Les moquettes s'arrachent, la sciure et les papiers reviennent, les vis aussi. Le salon se déshabille, pour déjà envisager son prochain événement.


Avant d'y être en tant que professionnelle, je ne pensais pas qu'il était possible de travailler sur les salons. J'imaginais que c'était uniquement pour les maisons d'édition, que c'était leur personnel qui gérait le stand (ce qui est le cas également, notamment sur Montreuil). Découvrir que je pouvais en faire partie m'a très vite enthousiasmée. C'est une grande librairie, une expérience des plus enrichissantes, avec ses petites différences. L'espace de travail, le fonds représenté, il n'y aura pas tout sur le stand, ni même la possibilité de commander. Le rapport aux publics changent lui aussi : dans l'idéal, la personne trouve ce qu'elle veut sur le stand, mais il arrive aussi qu'on guide celles qui sont perdues, celles qui cherchent un ouvrage sans qu'il soit sur notre stand ou sans le nom de l'auteur (et dans ce cas, pas de base de données pour nous aider).
À moins qu'on ne me reconnaisse [ou que je ne vois une copine passer ], j'avoue laisser un peu ma casquette de blogueuse à la réserve. Je ne me dirige pas toujours vers les blogueurs que je reconnais, je conseille comme tout le monde et je fais le même job que tout le monde. Je ne la sors que pendant les pauses ou si j'ai l'opportunité de rencontrer des auteurs (MERCI à ceux qui m'ont fait un coucou sur le stand ! Ce sont des moments incroyables !). Sur les salons, je me rends cependant compte que c'est d'une grande aide. Si je ne connais pas tout - loin de là même -, si j'ai mes spécialisations, j'essaie le plus possible d'être au courant d'une grande partie de l'actualité littéraire, pour ma culture littéraire en général, et ça me sauve quelques fois de certaines demandes.
Et je remercie mille fois la formidable équipe de libraires pour laquelle je travaille depuis trois ans ! Et l'équipe que j'ai découvert cette année ! Et les membres de la maison d'édition pour tout ! MERCI

Vous savez tout. Ou presque ! 

mercredi 9 mars 2016

=> Tant d'étoiles dans la nuit - Charlotte Bousquet <=

Éditeur : Rageot 
Genre : YA, contemporain
Public : dès 14 ans
Nombre de pages : 224
Date de parution : 09/03/2016
Prix : 14,90€

Résumé
« Lors d'un festival de rock à Milwaukee, le chanteur Jace D. est victime d'un guet-apens et laissé pour mort. Célèbres pour ses excès et ses conquêtes féminines, Jace est un séducteur. À l'hôpital, où il est plongé dans le coma, défilent Sidney sa guitariste, ses ex-petites amies Blondies et Elle, des groupies, son producteur... Rivaux, tous entretiennent avec lui des liens passionnés sinon passionnels, connaissent une partie de son passé et sa véritable personnalité.
Une à une, les étoiles qui scintillent autour de Jace tentent d'éclairer sa nuit... »

Avis
J'ai découvert Charlotte Bousquet avec Proie idéale, un thriller jeunesse et surtout une plume qui m'avait frappée par son intensité. Alors quand j'ai appris la sortie de Tant d'étoiles dans la nuit, j'ai craqué ! Le titre, le résumé, c'est tout de suite prenant et avec un petit côté poétique. Je me suis dit qu'il était temps de retrouver l'auteur, de découvrir l'histoire de Jace par la même occasion. Chanteur  à succès, on se dit que sa vie doit être un conte de fées, ou tout comme... Mais alors pourquoi quelqu'un aurait-il tenté de le tuer ? 

Jace a été agressé de nuit, alors qu'il pensait se rendre à un rendez-vous amoureux. Depuis, le chanteur est entre la vie et la mort. L'occasion pour ses proches, entendez son manager, sa meilleure amie, ses ex, de revenir sur la vie du jeune homme, leurs rencontres, leurs hauts, leurs bas. Jace qui a embrassé la carrière musicale dont il rêvait. Jace qui leur a permis à tous d'évoluer, de sortir de l'ombre, de connaître le succès à leur tour. Jace qui semble mener une vie idyllique, mais qui cache pourtant bien des secrets...

Tant d'étoiles dans la nuit... J'aurais pu m'attendre à tout, et finalement ce que j'ai eu sous les yeux ne correspondait en rien à ce que j'imaginais. En le voyant, j'ai pensé poésie, musique, rêve, mystère. J'ai eu tout cela et plus encore. L'histoire de Jace n'est pas contée par lui-même, mais par son entourage : son agresseur est le premier à nous parler de lui, avant l'attaque, ce qui m'a très vite plongée dans l'histoire. Ensuite, suivent les points de vue d'Ellen, une ex, de Sidney, sa meilleure amie, de son producteur/manager,... Tous reconstruisent petit à petit le portrait de Jace, au fil des liens qu'ils ont tissés avec le chanteur, des rencontres qu'ils ont partagés.
Par leur biais, on découvre un adolescent ivre de pouvoir, du succès qu'il connaît, un jeune homme pour lequel j'ai peiné à comprendre leur affection, qui détruit autant qu'il passionne. Les points de vue s'alternent à chaque chapitre, mais nous ne retrouvons l'agresseur que dans le premier. Le portrait de Jace se dessine au fur et à mesure, passé et présent s'entremêlent, celui qu'il était, celui qu'il est devenu, ce qu'il a perdu, ce qu'il a gagné. Charlotte Bousquet met l'accent sur ce que les autres pensent de lui. Mais verra-t-on le vrai Jace à l'issu de ce roman ? Sont-ils ceux qui le connaissent le mieux ? 
Je me suis posée la question alors que ce que l'on voit de Jace est tour à tour annoncé puis démenti. L'un affirme qu'il est sur le chemin de la rédemption, qu'il souhaite réparer ses erreurs passées. Pour un autre, il serait juste question de redorer son image, pour replonger dans ses vices une fois son public convaincu. Qui dit vrai ? De ligne en ligne, j'étais partagée entre le besoin de croire en Jace et les faits qui m'étaient révélés par son entourage, ressentant colère, incompréhension, compassion. Jace déchaîne le mauvais autant que le bon. Et que dire de ces paroles, en début de chaque chapitre, qui laisse entrevoir quelqu'un de plus fragile et émouvant. Simple façade ? 
Des personnages présentés, j'ai particulièrement aimé Sidney, dans le portrait qu'elle nous trace de son meilleur ami, à la fois frère et amoureux. Elle nous parle de lui avec amour, avec passion, avec dégoût. Elle le connaît depuis toujours et semble le connaître de moins en moins. Jace lui revient, Jace lui échappe. On se demande si leur amitié est aussi forte qu'elle y paraît, si Jace pourrait entendre la raison de la voix de Sidney. Sauf que personne n'a l'air en mesure de l'arrêter. Pour Sidney, cet accident pourrait être l'occasion pour Jace de vraiment repartir de zéro, comme il le raconte aux médias. Et toutes ces personnes qui se pressent autour de lui, qui resurgissent de son passé, que savent-elles vraiment ? 
J'ai retrouvé dans la plume de Charlotte Bousquet ces émotions et cette intensité qui m'avait frappée. Dans tout ce qu'il a de cruel, le récit est tantôt poétique, tantôt mélancolique. Les phrases s'enchaînent avec une certaine musicalité, quelque chose qui tient de l'harmonie. C'est dosé, c'est percutant. Si bien que même si Jace est finalement la dernière personne que j'ai envie de fréquenter, j'ai été happée par son histoire, me prenant à espérer qu'il pouvait encore vivre sa vie avec la passion qu'il sait déchaîner chez d'autres (son public, ses amis).

~~~~~~
Tant d'étoiles dans la nuit de Charlotte Bousquet a été une très bonne lecture ! Même si le récit s'est avéré différent de tout ce que j'attendais, il l'a été en beaucoup mieux. Découvrir Jace par le regard des autres, avoir un aperçu de son agresseur dans le premier chapitre, retracer sa vie par quelques grands moments. Jace a un côté Dorian Gray moderne : vivre de ses vices sans que cela ne se voit. Ne lui manque que le tableau. Mais sa vie n'était-elle pas suffisamment magique ? N'avait-il pas tout ce dont il pouvait rêver ? Un roman à découvrir, pour ce qu'il dit et ne dit pas : les revers, d'une célébrité, d'un excès d'amour, d'un homme passionné qui veut devenir passionnant
Partez à la découvertes de Jace et de toutes ces étoiles qu'il ne voit plus briller... 

+ Je remercie les éditions Rageot pour cette découverte

Challenge jeunesse/young adult : 16/65

samedi 5 mars 2016

=> Nick's blues - John Harvey <=


Éditeur : Syros 
Collection : Rat noir
Traducteur : Benjamin Guérif
Genre : policier, contemporain
Public : dès 14 ans
Nombre de pages : 240
Date de parution : 05/2005
Réédition : 03/09/2015
Prix : 14,50€

Résumé
« Ce soir-là, en rentrant chez lui, Nick est bousculé par une bande de jeunes qui s'enfuient à toute vitesse. Parmi eux, il croit reconnaître Steve Rawlings, une des terreurs des quartiers nord de Londres.
Très vite, des sirènes retentissent et la police arrête Nick. Un vol a eu lieu et, comme la moitié de la cité, il porte les mêmes vêtements que les agresseurs.
Pour se disculper, il doit briser la loi du silence. Sa force, il va la trouver dans la musique que son père disparu aimait jouer, le blues. »

Avis
Ce qui m'a attirée chez Nick's blues, c'est tout d'abord l'auteur - que je ne connaissais pas jusqu'ici. John Harvey a écrit de nombreux romans, pour les adultes et pour la jeunesse, s'illustrant principalement dans le genre policier/thriller. Et là, c'est mon récent intérêt pour ce genre qui a parlé, en plus de se laisser embarquer par le résumé. La quatrième de couverture me promettait un récit sur la vie en cité londonienne, un cadre méconnu également pour moi. Mais aussi un rapport avec la musique, une réflexion sur la loi du silence. Je suis partie avec enthousiasme dans cette lecture !

Lorsqu'il avait neuf ans, le père de Nick a sauté d'un pont. Depuis, l'enfant est devenu adolescent, grandissant dans l'absence de son père et le silence de sa mère à son sujet. Le jour de ses seize ans, elle lui offre une boîte, laissée à son attention par son géniteur. Mais Nick hésite à découvrir son contenu et en apprendre davantage sur cet homme qui les a abandonnés. Sans compter les ennuis qui lui tombent dessus depuis qu'il a aperçu un groupe de jeunes de sa cité, fuir le soir d'une agression...

Dans les faits, Nick's blues a tenu toutes ses promesses. J'ai fait une belle découverte, une agréable lecture et une chouette rencontre. J'avoue que le seul détail que je pourrais relever de légèrement négatif serait pour moi le rapport à la musique. Il était présent comme je l'attendais. Mais pas de la façon dont je l'attendais. Je pensais qu'il y en aurait davantage, qu'elle serait plus présente, dans les pages comme dans l'esprit de Nick.
La musique prend tout son sens dans l'idée qu'elle va aider Nick à retrouver une partie de son père et l'aider à comprendre son geste. Toutefois, le rapport de Nick à la musique est tout en nuance, un coup oui un coup non. Il ne se plonge pas d'un coup d'un seul dans les chansons de son père. C'est toujours par petite touche. Comme s'il redoutait d'aller trop vite/trop loin d'un coup. Ou s'il avait peur que ces paroles ne l'aident finalement pas à approcher ce père qu'il a si peu connu.
Nick est un personnage très nonchalant, assez atypique. Au premier abord, il ne m'a pas donné envie de l'apprécier. J'aimais son histoire, le cadre dans lequel il se présentait, mais je le trouvais souvent je m'en foutiste, parfois arrogant. Une attitude qui me le rendait totalement distant. Mais il s'affirme au fur et à mesure, John Harvey laisse par endroits plus fuir ses sentiments. Il finit par paraître un peu moins froid. C'est dans ces moments-là que j'ai fini par le comprendre et le trouve plus attachant.
Cependant, cette façade de mec intouchable/inatteignable, c'est un peu le masque qui sied à l'environnement dans lequel se déroule Nick's blues. Nick grandit dans une cité londonienne, un quartier plutôt sombre, où il lui arrive de se faire lyncher, où il arrive que des gangs s'affrontent, où les agressions peuvent être légion. Il n'y a pas seulement un dress-code, il y a aussi une ligne de conduite et une loi à respecter : faire profil bas et ne rien dire, jamais. C'est un univers froid, hostile, violent, sombre, que nous décrit l'auteur sans faire de jugement. Et petit à petit, Nick's blues finit par prendre des allures de policier...
Le roman s'avale d'une traite. La plume de John Harvey est très fluide et très descriptive, si bien que l'on visualise et ressent nettement l'ambiance du roman, de la cité. Une fois l'intrigue lancée, le rythme est également donné et maintenu par l'auteur. Rien ne s'essouffle, les événements s'enchaînent sans qu'il n'y ait de temps mort. J'ai beaucoup apprécié la petite tournure policière qui a été prise. On suit alors de nouveaux personnages, temporairement, mais assez pour qu'ils laissent tout de même une empreinte sur le lecteur. Parce qu'ils sont de ceux qui veulent faire changer les choses.

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Nick's blues de John Harvey a été une bonne lecture, qui aura tenu toutes ses promesses ! Cependant, ayant eu du mal à m'attacher au personnage principal et étant un poil déçue par le rapport à la musique, j'en ressors avec un petit pincement. Nick a été un protagoniste intéressant à découvrir, d'abord renfermé et mystérieux pour finalement m'apparaître un peu plus clairement. L'intrigue a vraiment été prenante, rythmée. Et on ressent indéniablement l'univers dans lequel l'auteur souhaite nous plonger. C'est un roman sur le deuil, le passage à l'âge adulte, la vie en cité qui aura quand même eu son effet sur moi ; et sûrement sur ses autres lecteurs.
Une découverte qui me donne bien envie de retrouver John Harvey ! 

+ Merci lecteurs.com et Syros pour cette découverte !

Challenge jeunesse/young adult : 15/65

jeudi 3 mars 2016

=> Les déferlantes de givre - Morgan Rhodes [Le dernier royaume, #4] <=

Éditeur : Michel Lafon
Traductrice : Laurence Boischot 
[Lien éditeur] - [Page facebook]
Genre : fantasy
Public : 15/16 ans
Nombre de pages : 456
Date de parution : 11/02/2016
Prix : 15,95€

Résumé
[Risque de spoilers - Surlignez le texte pour lire]
« Cléo, la princesse d'Auranos, est plus déterminée que jamais à venger son peuple. Mais pour cela, elle devra d'abord s'affranchir de ses doutes et agir en reine.
Magnus, le prince limérien, est de nouveau déchiré entre l'amour et le devoir. Cette fois pourtant, il n'aura pas d'échappatoire.
Lucia, le coeur brisé et aveuglée par la rage, s'est alliée au dieu du Feu avec un seul objectif : consumer le monde des flammes de leur vengeance.
Jonas, le rebelle déchu, parviendra-t-il à reconquérir les siens après l'échec cuisant infligé par les Limériens ?

Prêt à tout pour s'approprier les Quatre Soeurs et leur magie, le roi du Sang par à la conquêtedu continent de Kraeshia. Là-bas, il découvrira un souverain plus terrible encore que lui : l'empereur kraeshien, connu pour ne reculer devant aucun sacrifice. Une seule femme pourrait s'interposer entre les deux cruels monarques et infléchir à elle seule le destin du monde. »

Avis
Plus d'un an d'attente pour découvrir la suite de l'une des mes sagas fantasy chouchou, j'ai nommé Le dernier royaume ! Et après tous ces mois, il était enfin là sous le titre énigmatique Les déferlantes de givre, tout beau, tout impatient d'être dévoré. Ce que j'ai fait ! En prenant mon temps, en bondissant à chaque révélation, en marmonnant à chaque coup porté. Et malgré tout, la fin m'a encore semblé arriver trop vite. Si vous ne connaissez pas encore cette saga, qu'attendez-vous ? Le premier tome est maintenant disponible en poche, en plus. Foncez

Pas de résumé. Pas de spoils.

Je vous avoue qu'à ce stade, j'ignore complètement comment faire pour ne pas vous spoiler cette saga ! En quatre tomes, l'auteur a su créer tellement de choses, développer tellement d'intrigues, faire évoluer du tout au tout ses personnages et surprendre son lecteur à chaque opus. Alors que nous sommes à plus de la moitié de la série (six tomes annoncés), je n'ai toujours aucune idée de ce que Morgan Rhodes prévoit pour le final. Qui restera ? Qui nous quittera ? Qui mettra un couteau dans le dos de qui ? Parce que ce qui est certain, c'est que même au dernier moment, quand on pense que c'est fini, l'auteur parvient à nous jeter une dernière pique enflammée, l'air de rien. Argh ! 
Avec Les déferlantes de givre, le seul souci que j'ai rencontré, ça a été le fait de bien me remettre tous les éléments en tête. Point de vue externe, plusieurs personnages, différentes voix à la narration, on aurait vite fait de se perdre. Mais Morgan Rhodes sait réintroduire ses personnages et petit à petit tout nous revient. Ensuite il n'y a plus qu'à savourer. Les meurtres, les manipulations, les machinations, les personnages n'en finissent pas de se battre pour Mytica, ou contre Mytica. D'autant qu'un nouveau royaume ainsi que de nouveaux personnages font leur apparition, semant le trouble dans le pays !
Ceux que j'attendais surtout de retrouver, ce sont bien Cléo et Magnus. Magnus, fils du roi du sang, et Cléo, héritière du royaume d'Auranos, tout conduit à leur mésentente. Elle est blonde et lumineuse ; il est taciturne et défiguré. Depuis le départ, il leur arrive tellement de choses que je suis très accrochée à eux. Magnus est cet anti-héros qu'on ne peut que prendre en sympathie. Quant à Cléo, une fois dépassé son côté superficiel, c'est un amour de fille. Mes relations se sont par contre détériorées avec Lucia et Jonas. Nic continue lui à me surprendre, de façon très positive. C'est un personnage très intéressant qui prend plus de vie, plus de voix.
J'aime ça dans cette saga ! La multiplicité des personnages, principaux autant que secondaires, est superbement menée. Les premiers sont très bien construits : profonds, clairement posés, là où les seconds se dévoilent au fur et à mesure, mais tout autant travaillés. Morgan Rhodes n'en délaisse aucun et ne semble pas donner plus voix à l'un que l'autre. Tout est équilibré, dosé. Si bien qu'il ne faut pas avoir peur face à tous ces personnages. C'était une crainte que j'avais au départ de la saga, qui s'est finalement envolée depuis un moment. Ils ont tous une place, un rôle et aucun ne fait de figuration
Les déferlantes de givre, rythmé à souhait, se finit sur un cliffhanger de folie ! De nouvelles alliances, de nouveaux complots, encore plus de secrets, la tension est palpable dans ce tome jusqu'au final. Je ne me suis pas ennuyée une seconde et je retournerai volontiers au côté des personnages si cela était déjà possible. J'ai bondi, j'ai gémi, Morgan Rhodes a su amener encore plus de rebondissement, d'autres éléments à son récit qui permettent de se rendre compte que la série en a encore à nous montrer ! Et je signe d'ors et déjà pour la suite !

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Morgan Rhodes m'a fait retrouver mon amour pour la fantasy, un genre que j'avais un peu quitté. Les déferlantes de givre monte encore le niveau de la saga d'un cran. Les personnages, l'univers, tout avance vers l'issue, sans pour autant que celle-ci soit claire pour quiconque. Des machinations, des secrets, des manipulations, les protagonistes se lancent tous dans un véritable jeu de pouvoir, l'un pour les dominer tous, l'autre pour rétablir l'ordre précédent. Mais quel camp gagnera
Foncez vite, les chatons, parce que vous passez à côté de la saga fantasy qu'il ne faut absolument pas manquer !

+ Merci aux éditions Michel Lafon
+ Le dernier royaume #1, Les cendres d'Auranos
+ Le dernier royaume #2, Le roi du sang
+ Le dernier royaume #3, Le ralliement des ténèbres

Challenge jeunesse/young adult : 14/65

mardi 1 mars 2016

♦ Wake Up! #20 ♦

• Wake up ?
Un petit RDV qui me trottait dans la tête depuis un moment. A l'origine, je voulais l'intituler "What's up?", sauf qu'en faisant des recherches je me suis rendu compte que ce RDV existait déjà chez Sous ma couverture, que je découvre à l'occasion :D Comme l'idée que j'avais s'éloigne un peu de ce que propose Bookish Girl, j'ai changé de titre. Et c'est parti mon kiki ! 
• Quand ? 
Tous les premiers de chaque mois.
• Quoi ? 
Les sorties qui me tentent, les RDV littéraires à ne pas manquer, une PAL prévisionnelle. Du blabla ?
/!\ ATTENTION : article pouvant comporter des spoilers /!\
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Février a beau être le mois le moins long de l'année, je l'ai trouvé particulièrement long. J'ai attendu des réponses qui ne sont pas arrivées, d'autres qui n'étaient pas tout à fait celles que je voulais. Sans compter le boulot de chéri, qui l'a souvent amené à être absent de la maison, comprenez une Mag laissée à elle-même pendant des jours ce qu'elle vit plus ou moins bien/mal. J'avais vraiment hâte de sortir de ce mois. D'autant que j'ai aujourd'hui LE rendez-vous pour ma formation, en espérant pouvoir m'inscrire aux sélections. Et mars est aussi le mois où je vais retrouver ma famille, mon ancien chez moi et le SDL (où je serai de nouveau libraire). Bref, bienvenue au mois de mars ! 

Les sorties du mois [à titre exhaustif] : 

Audrey retrouvée de Sophie Kinsella
Éditeur : Pocket Jeunesse
Nombre de pages : 304
Prix : 17,50€
Résumé
« Audrey a quatorze ans. Elle souffre de troubles anxieux. Elle vit cachée derrière ses lunettes noires, recluses dans la maison de ses parents à Londres.
Ça, c'était avant.
Avant que Dr Sarah, son psychiatre, lui demande de tourner un film sur sa famille, pour voir la vie d'un nouvel oeil : celui de la caméra.
Avant que Linus, un copain de son frère, débarque. Avec son grand sourire et ses drôles de petits mots griffonnés sur le coin d'une feuille, il va pousser Audrey à sortir. Et à redécouvrir le monde... »

=> Quelle date ? Le 03/03.
=> Pourquoi ? Les premiers avis m'ont intriguée et je suis curieuse de découvrir Sophie Kinsella dans le YA.

Zone blanche de Stéphane Michaka [Cité 19, #2]
Éditeur : Pocket Jeunesse
Nombre de pages : 
Prix : 17,90€
Résumé
[Spoilers si vous n'avez pas lu le premier tome - Surlignez pour lire le texte]
« Faustine, une adolescente d'aujourd'hui, se retrouve brusquement plongée dans le XIXème siècle. Décor grandeur nature ? Voyage dans le temps ? La réalité est bien plus inquiétante...
Tandis qu'elle s'enfonce dans les profondeurs de Cité 19, une ville qui ressemble à s'y méprendre au Paris du Second Empire, Faustine découvre qu'elle n'est pas la seule à vouloir détruire le simulacre.
Mais elle doit faire vite : dans son laboratoire secret, le docteur Zapruder, qui a d'autres projets pour elle, guette le moindre faux pas de l'adolescente... »

=> Quelle date ? Le 03/03.
=> Pourquoi ? J'avais à ma grande surprise beaucoup aimé le premier tome et j'ai très envie de découvrir cette suite.

Immaculée de Katlyn Detweiler
Éditeur : Robert Laffont
Collection : Collection R
Nombre de pages : 414
Prix : 17,90€
Résumé
« Mina est première de classe, elle sort avec le garçon le plus ambitieux de l'école. Sérieuse et autonome, elle a toujours sur se sortir des mauvais pas. Mais le jour où elle se découvre enceinte - alors qu'elle n'a jamais fait l'amour de sa vie -, son monde bien ordonné bascule. Presque personne ne veut croire en sa virginité. Pour son père, c'est son petit ami le responsable, tandis que ce dernier est persuadé qu'elle l'a trompé... L'histoire de Mina se répand comme une traînée de poudre. Il y a ceux qui la traitent d'hérétique. D'autres encore croient que les miracles sont possibles, et que l'enfant à naître de Mina sera le plus grand de tous... »

=> Quelle date ? Le 17/03.
=> Pourquoi ? Le résumé, tout simplement. Je suis curieuse de savoir où l'auteur va emmener son lecteur.

Paranoïa de Melissa Bellevigne
Éditeur : Hachette
Collection : Black Moon
Nombre de pages : 320
Prix : 17€
Résumé
« Lisa Hernest, psychiatre reconnue et spécialisée dans les cas complexes, est appelée à l'institut Saint-Vincent en périphérie de Paris. Elle va rencontre sa nouvelle patiente : Judy Desforêt, internée pour paranoïa et hallucinations, enceinte de cinq mois et qui refuse de s'alimenter. Dès leur première entrevue, la jeune femme qui se dresse face à elle fait preuve d'une lucidité et d'un discernement hors pair. Et plus Lisa apprend à la connaître, plus leurs échanges viennent ébranler ses propres convictions professionnelles et personnelles. Entretien après entretien, Judy lui livre en effet une curieuse histoire, mêlant sa quête des racines familiales en Angleterre et la présence invisible d'un certain Alwyn, cet homme qui la suit comme son ombre depuis toujours. Progressivement, Lisa, l'experte en âmes fragiles, sent ses moyens lui échapper et Judy la déstabiliser. À mesure que les mois passent et que la date de l'accouchement approche, la vérité semble s'éloigner. »

=> Quelle date ? Le 30/03.
=>  Pourquoi ? Ce roman a été un gros coup de coeur pour l'équipe Black Moon et le résumé me fait très envie.


PAL prévisionnelle : 
   
  
Je finis et commence mars avec Will & Will qu'il me tardait de découvrir. Ensuite, je vais enchaîner avec quelques lectures qu'il me tarde de découvrir ! Landfall parce qu'il s'agit d'une découverte totale ; N'oublie pas (quand il sera réceptionné) pour connaître la fin de cette trilogie palpitante ; Lola ou l'apprentissage du bonheur qui me fait de l'oeil ; Black iris qui me tente beaucoup ; Territoires et Surtensions pour replonger dans le thriller et retrouver Olivier Norek et Coste !

IMM de février :
  
   
 
Ma BAL n'est pas restée calme... C'est un +5 pour ma PAL seulement, puisque j'ai déjà lu quatre des romans reçus : Les déferlantes de givre, Nos âmes rebelles, Les chiens et Nick's blues

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Je vous souhaite à tous et toutes un excellent mois de mars