Après avoir entendu parlé de sa sortie pendant des mois, m'être tenue à distance des chroniques trop élogieuses, veillant à ne pas trop en entendre, j'ai pu me plonger à mon tour dans cette lecture et en faire l'expérience. Si je ressors de Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers de Benjamin Alire Sáenz sans le coup de coeur général, je sens pourtant que j'étais à deux doigts de l'avoir !
Éditeur : Pocket Jeunesse
Traduit par : Helène Zilberait
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Genre : contemporain, YA,
Public : dès 15 ans
Nombre de pages : 359
Date de parution : 18/06/2015
Prix : 17,90€
Résumé :
« Ari, quinze ans, est un adolescent en colère, silencieux, dont le frère est en prison. Dante, lui, est un garçon expansif, drôle, sûr de lui. Ils n'ont a priori rien en commun. Pourtant ils nouent une profonde amitié, de ces relations qui changent la vie à jamais...
C'est donc l'un avec l'autre, et l'un pour l'autre, que les deux garçons vont partir en quête de leur identité et découvrir les secrets de l'univers. »
Avis :
Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers est assurément un roman d'une grande simplicité... mais dans le meilleur sens du terme ! Tout y est simple, le texte semble s'écouler de lui-même, Benjamin Alire Sáenz ne passe pas par mille chemins. Les mots choisis sont justes, les personnages décrits avec sensibilité, les dialogues se répondent du tac au tac. Une nouvelle histoire sur l'adolescence, ses maux, la quête de soi, l'acceptation, qui ne manque pas de se démarquer et de marquer !
Aristote est du genre solitaire. Peu locace, pas ou peu d'amis, mais cela lui convient. Ainsi, il ressemble à son père, marqué par le Vietnam, et au silence que ses parents entretiennent autour de son frère, en prison. Mais ses allures de gars prêt à en découdre ne vont pas effrayer Dante. Et malgré leur personnalité bien différentes, une grande amitié va vite se nouer entre les deux garçons.
Courant juin, Pocket Jeunesse a publié un roman très attendu, longtemps sollicité et coup de coeur pour bon nombre de lecteurs. Le résumé, assez flou, a très vite piqué ma curiosité, si bien qu'en apprenant sa sortie, j'avais le sentiment d'avoir besoin de ce livre. Et quand on découvre de quoi il est vraiment question... Je n'en dirais rien, mais le récit évoque pour moi avec sensibilité et poétisme la quête de soi, l'acceptation, ces maux de l'adolescence, le tout dans un contexte spacio-temporel difficile. Une lecture qui m'a remuée et émue.
L'histoire d'Ari et de Dante dégage autant de simplicité que de douceur. Benjamin Alire Sáenz possède une plume très fluide, intimiste, qui nous emporte au coeur de ses personnages, au coeur de leur histoire, au coeur de leurs sentiments. Si bien que l'on plonge littéralement dans le roman. Il se dévore tout seul, et ses chapitres courts, brefs - néanmoins pleins d'émotions, de réflexion - incitent également à faire notre lecture d'une traite. Parce que pourquoi pas un chapitre de plus, puis un autre ; parce que le lecteur est vite pris dans le récit ; parce qu'Aristote est un personnage hyper attachant.
Fermé, paumé, perdu, au début, j'ai vraiment pensé que je ne parviendrais pas à saisir Aristote, que je ne parviendrais pas à me laisser convaincre par ce protagoniste. Trop renfermé, trop sombre, il me paraissait insaisissable. Mais c'est une crainte qui a rapidement disparu. Avec ses allures d'anti-héros, Aristote renvoie au lecteur quelque chose de brut, qui nous fait dire qu'on ne devrait pas l'approcher. Sauf que ça ne prend pas et il en devient rapidement attachant. Attachant et émouvant. Quant à Dante, il est tout son contraire. Expressif, expansif, il ne cache rien et amène beaucoup de lumière, tant dans le roman que pour le personnage d'Ari. Aristote et Dante sont deux personnages tout à fait complémentaires, qui explorent l'adolescence, ses secrets, ses difficultés avec sincérité.
Mais je n'ai pas été aussi convaincue par le reste des personnages, à savoir les parents d'Ari et ceux de Dante. Ils avaient le potentiel, le vécu propre à me donner envie de les aimer de tout mon coeur. Chacun d'eux est affectueux, plein d'amour, même si à leur manière. Je crois cependant que ce sont certains clichés, comme pour le père d'Ari, qui m'ont empêchée de vraiment accrocher avec eux.
A tous ceux qui s'attendent à un road-trip, à un roman plein d'actions/de grosses révélations inattendues, Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers n'est pas ce genre de roman. Cette simplicité que j'ai tant aimé dans l'histoire a un mauvais revers : le lecteur n'a pas spécialement de surprises. S'il est parfois maintenu en haleine, on comprend malgré tout rapidement ce qu'il va arriver, comment les choses vont se dérouler et ce que l'auteur pourrait nous dire au final de son ouvrage. Pour autant, cet aspect n'a en rien gâché ma lecture ni même la satisfaction qui m'a saisie en la terminant.
Et s'il ne fallait qu'une citation pour vous convaincre :
« Un autre secret de l'univers : parfois, la douleur est comme une tempête venue de nulle part. »
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Ce que je retiendrais d'Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers ? Tout d'abord l'amitié sincère et entière que nous livrent Ari et Dante, une amitié dans le genre forte et émouvante. Ensuite, l'amour qui transpire de ce roman, même s'il n'est pas toujours comme on s'y attend. Surtout, la plume de Benjamin Alire Sáenz, poétique, sensible, douce et toujours juste. Enfin, la simplicité qui se dégage du récit. Rien d'abracadabrant, rien de trop, seulement ce qu'il fallait pour toucher le lecteur. Et qui aura réussi à me toucher également.
+ Je remercie le site lecteurs.com et les éditions Pocket Jeunesse pour cette lecture ♥
J'ai apprécié mais sans plus ce roman, je m'attendais à autre chose en fait ^^
RépondreSupprimerMais c'est mignon :)
Oui, il y a une très belle histoire dedans :)
SupprimerCe livre ♥♥♥
RépondreSupprimerMême si je n'ai pas eu de coup de coeur, oui, quand même ♥♥♥
Supprimerce livre a l'aire moyen car pour moi une histoire interessante doit être pleine d'intrigue et il n'y à pas l'aire dans avoir trop. Les deux garçons ont l'aire très monotomne surtout un. Pour moi il faut de l'actif et de l'inactife. Il faudrait une fille dans les personage principeau!!!!!
RépondreSupprimerLes filles ne sont que des personnages secondaires ici [camarades de classes, et mamans]. Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers n'est pas un roman d'action, d'où le manque d'intrigues que tu pressens. Et si tu veux quelque chose qui bouge plus, effectivement, je ne te le recommande pas.
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