-->

Mes dernières chroniques :

        

samedi 7 juillet 2018

=> Bandiya, la fille qui avait sa mère en prison - Catherine Grive <=


Bandiya, la fille qui avait sa mère en prison 
Éditeur : Fleurus
Image associéeRésultat de recherche d'images pour "loga instagram"
Auteure : Catherine Grive
Genre : ado, contemporain
Public : dès 12 ans
Nombre de pages : 224
Date de parution : 08/06/2018
Prix : 14,90€
- One-shot -
- À découvrir également : La plus grande chance de ma vie ; Je suis qui je suis ; La fille qui mentait pour de vrai -

Résumé
« Une prison, c’est un endroit où la société rejette les gens pour les punir. Un endroit où le soleil n’entre pas.
Mais une prison, ça peut aussi être un endroit où vit sa mère. Une mère comme toutes les autres, qui gronde quand il faut, vous montre vos boutons comme si on ne les avait pas déjà vus.
Et pas seulement sa mère, mais aussi, sa tante et sa grand-mère. 
C’est le cas de Zoé, quatorze ans, issue de cette famille de braqueuses de bijouteries, qui grandit dans ce contexte loufoque, auprès de personnalités hautes en couleurs, persuadée d’avoir à se montrer à la hauteur d’une telle hérédité. »

Avis
En voilà une nouvelle lecture qui diffère de ce que j'en attendais ! Il faut dire que je me suis surtout laissée tenter grâce au titre : Bandiya, la fille qui avait sa mère en prison. C'est un sujet qu'on ne retrouve pas souvent en littérature ado et j'étais curieuse de savoir comment il serait traité. Si le point de vue restait intéressant, je suis davantage dubitative face au ton décalé utilisé par l'auteure. Heureusement, l'intrigue a tout de même sauvé la mise !
Ne me demandez pas ce qu'il s'est passé, peut-être était-ce trop après Pëppo, mais le ton parfois décalé de l'auteure n'a pas pris avec moi. J'ai eu du mal à vraiment accrocher au récit, ne parvenant pas à saisir le côté loufoque qui était donné. Au contraire, je le trouvais un poil dérangeant : je crois que j'aurais aimé plus de sérieux, des personnages avec la tête un peu plus sur les épaules. Mais ça, c'est purement personnel, je suis certaine que cela peut le faire auprès d'autres lecteurs.
Le second point négatif pour moi a été Zoé. Enfin, mon avis est à la fois négatif et positif ; disons qu'elle ne laisse assurément pas indifférent ! C'est un personnage inconstant, on ne sait pas toujours ce qu'elle pense, ni ce qu'elle s'apprête à faire. J'ai peiné à la cerner, à comprendre parfois pourquoi elle s'acharnait ou quelles étaient ses intentions. Son ambivalence, ses indécisions, c'est une partie d'elle que je n'ai pas apprécié. Elle souffle tantôt le chaud et le froid, tantôt la force et l'innocence.
À l'inverse, j'ai tout de même fini par apprécier les qualités de Zoé, dite Bandiya. Peut-être parce qu'elle est celle qui me semblait le plus avoir la tête sur les épaules. Sûrement parce que son parcours m'a touchée. Son histoire, ses essais, sa force de caractère, c'est une jeune fille plus forte qu'elle ne le pense. Elle montre aussi un aspect de sa personnalité touchant, au cours de quelques révélations - pleine d'émotions. Une fois aperçue sans sa carapace, Bandiya devient Zoé : une fille qui a grandi sans sa mère, une ado que son père oublie sur l'autoroute.
Bandiya, c'est l'histoire d'une quête de soi, la volonté d'un personnage, le récit d'une famille. Catherine Grive y parle des habitudes, des liens familiaux, de l'absence, de la solitude, du besoin de se trouver, et de celui de se révéler. Pour Zoé, le vol est une hérédité : sa grand-mère, sa tante et sa mère sont en prison pour braquages. Elle vit avec son père et son grand-père, persuadée qu'elle doit monter un casse pour faire la fierté de sa mère. C'est un récit atypique, porté par l'émotion et le ton décalé.
Finalement, on ne suit pas tant que ça l'histoire de sa mère en prison. On en connaît les grandes lignes, l'auteure nous en livre de petits détails. Mais l'intrigue se concentre davantage sur Zoé : son amitié avec Ben, ses rencontres, sa vie de famille, sa préparation. L'action est parfois surprenante, ne prend pas toujours le virage attendu par le lecteur. Le récit n'en reste pas moins agréable à suivre. Bandiya est un roman léger, qu'on lit avec plaisir !

~~~~~~
Bandiya, la fille qui avait sa mère en prison de Catherine Grive est un roman sympathique. C'est l'histoire efficace d'une jeune fille qui grandit sans sa mère, persuadée qu'elle doit suivre ses traces pour la rendre fière. C'est l'histoire d'une famille éclatée par de mauvais choix, qui attend le retour de ses membres. L'émotion est au rendez-vous, le rire et la légèreté seront là aussi ! 

+ Merci aux éditions Fleurus pour cette lecture

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci pour votre petit mot ♥