La manière dont ce roman est arrivé chez moi et entre mes mains, c'est toute une histoire, sachant qu'à quelques jours près, j'aurais pu ne jamais l'avoir... Et ça a été une grosse surprise, parce que je ne m'y attendais carrément pas. Mais j'ai pu aller à la poste à temps et découvrir La petite boulangerie du bout du monde de Jenny Colgan ! J'ai fait la rencontre de personnages attachants et d'une histoire aussi douce qu'un rayon de soleil.
Éditeur : Prisma
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Genre : contemporain
Public : adulte
Nombre de pages : 463
Date de parution : 29/01/2015
Prix : 19,95€
Résumé :
"Quand sa vie part en miettes, Polly Waterford quitte Plymouth et trouve refuge dans un petit port tranquille des Cornouailles. Très vite, les arômes de bon pain chaud qui s'échappent de chez elle vont tout changer dans le village.
Au fil des rencontres farfelues (un bébé macareux blessé, un apiculteur dilettante, des marins gourmands), Polly recommence à mordre dans la vie comme dans une miche croustillante."
Au fil des rencontres farfelues (un bébé macareux blessé, un apiculteur dilettante, des marins gourmands), Polly recommence à mordre dans la vie comme dans une miche croustillante."
Avis :
Vous le savez, ce n'est pas près de changer, j'ai une grosse préférence pour les romans young adult/ado et ne lis principalement que ça. Alors c'est toujours un peu l'angoisse quand arrive une histoire qui met en scène un/une adulte, marié/e, des enfants, et tout ça tout ça. Sauf exception, bien entendu. Donc en lisant la quatrième de couverture de La petite boulangerie du bout du monde, j'étais un tout petit peu sceptique, et assez craintive. Mais j'ai fait confiance à la mention de "feel good book", dont je n'avais jusque là pas entendu parler. C'est si bon quand un livre ne vous ment pas et tient toutes ces promesses !
Polly a une vie qui éclate en morceaux. Son couple bat de l'aile, sa carrière est au point mort, leur entreprise endettée, les huissiers sur le dos. Elle décide donc de repartir de zéro, avec son peu de moyen. Peu de moyen qui la conduisent à louer un appartement froid et plein de trous/fuites, à Mount Polbearn, une île difficilement atteignable puisque la route est hors d'accès à mer haute. Elle ne connaît personne, n'a pas de voiture, plus de travail. Mount Polbearn ne sera qu'un passage, le temps de se retrouver. Vraiment ?
Tout de suite, j'ai fait un parallèle entre Polly et moi, ce qui m'a amenée à me sentir très proche d'elle. J'avais l'impression d'être face à une copine qui me racontait ses dernières galères, des moments un peu plus joyeux. Et je n'ai pas pu m'empêcher de me revoir, moi, il y a un an, descendant à des kilomètres de mon chez moi et en quête d'un emploi. Polly, c'est cette personne qu'on a toutes été ou qu'on sera un jour, qui quitte ses habitudes pour une nouvelle vie, qu'elle soit toute tracée ou encore pleine de mystères.
Et c'est vrai que La petite boulangerie du bout du monde nous fait nous sentir... bien. Ce livre, c'est un petit rayon de soleil qui filtrerait d'abord entre les nuages, pour finir par les repousser complètement et s'imposer. Il réchauffe, il fait sourire bêtement quand il ne fait pas carrément rire. il illumine par moments. Sans être THE roman déclencheur, il m'a fait voir autrement, m'a permis de poser un nouveau regard sur certaines choses.
L'histoire est elle aussi à l'image des impressions que j'ai ressenties. Douce, chaleureuse. Polly débarque dans une nouvelle ville et fera des rencontres allant des plus attachantes aux plus inattendues. Il y a d'abord ce macareux qui atterrira par hasard dans son appartement en brisant une vitre, ce pêcheur aussi timide que séduisant, puis la boulangère du coin - qui s'avère être sa propriétaire - aimable comme une porte de prise. Et cet apiculteur, mystérieux et trouble. Sans compter Karenza, sa meilleure amie, qui compte bien ne pas laisser Polly s'enfermer dans ce trou. Des personnages forts, qu'il fait plaisir de voir vraiment développer.
Tous ont une histoire différente. Tous sont des personnages secondaires. Pourtant traités avec justesse et profondeur. Jenny Colgan prend le temps de nous faire découvrir chacun de ses personnages, leur vécu, parce qu'ils ont un rapport avec ce qu'ils sont ou font aujourd'hui. Et où ils iront. Cette palette de personnages deviennent au fil du roman des personnes à part entière, qu'on apprécie ou qu'on déteste, mais qui ne manquent pas de nous faire ressentir un petit quelque chose. Quand ils ne nous mettent pas carrément un coup au coeur.
En fond de cette lecture, la plume de l'auteure et les effluves du pain chaud. Même si je me suis perdues sur quelques dialogues, l'écriture possède une fluidité qui fait son effet, sans conteste. Les quatre cents pages de ce roman passent sans qu'on ne les voie, le récit restant ponctué d'émotions et d'humour, de lumière. C'est aussi attachant que mignon. Et La petite boulangerie du bout du monde ne peut que vous faire aimer le pain ! Les dernières pages sont les recettes préférées de Polly, que j'espère bien tester un jour.
Le final est quant à lui une grosse surprise. Du début à la fin, on se laisse porter par ce roman, par les rencontres que l'on fait avec Polly, par les virages que prennent certains chemins. Le point de vue externe fonctionne avec brio et Jenny Colgan s'en sert avec maîtrise. Il permet d'apporter une bonne profondeur à l'intrigue, tout en nous la montrant dans toutes ses possibilités. J'ai aimé tout savoir et tout suivre, sans que cela ne desserve l'intrigue principale ou un personnage au profit d'un autre.
Et c'est vrai que La petite boulangerie du bout du monde nous fait nous sentir... bien. Ce livre, c'est un petit rayon de soleil qui filtrerait d'abord entre les nuages, pour finir par les repousser complètement et s'imposer. Il réchauffe, il fait sourire bêtement quand il ne fait pas carrément rire. il illumine par moments. Sans être THE roman déclencheur, il m'a fait voir autrement, m'a permis de poser un nouveau regard sur certaines choses.
L'histoire est elle aussi à l'image des impressions que j'ai ressenties. Douce, chaleureuse. Polly débarque dans une nouvelle ville et fera des rencontres allant des plus attachantes aux plus inattendues. Il y a d'abord ce macareux qui atterrira par hasard dans son appartement en brisant une vitre, ce pêcheur aussi timide que séduisant, puis la boulangère du coin - qui s'avère être sa propriétaire - aimable comme une porte de prise. Et cet apiculteur, mystérieux et trouble. Sans compter Karenza, sa meilleure amie, qui compte bien ne pas laisser Polly s'enfermer dans ce trou. Des personnages forts, qu'il fait plaisir de voir vraiment développer.
Tous ont une histoire différente. Tous sont des personnages secondaires. Pourtant traités avec justesse et profondeur. Jenny Colgan prend le temps de nous faire découvrir chacun de ses personnages, leur vécu, parce qu'ils ont un rapport avec ce qu'ils sont ou font aujourd'hui. Et où ils iront. Cette palette de personnages deviennent au fil du roman des personnes à part entière, qu'on apprécie ou qu'on déteste, mais qui ne manquent pas de nous faire ressentir un petit quelque chose. Quand ils ne nous mettent pas carrément un coup au coeur.
En fond de cette lecture, la plume de l'auteure et les effluves du pain chaud. Même si je me suis perdues sur quelques dialogues, l'écriture possède une fluidité qui fait son effet, sans conteste. Les quatre cents pages de ce roman passent sans qu'on ne les voie, le récit restant ponctué d'émotions et d'humour, de lumière. C'est aussi attachant que mignon. Et La petite boulangerie du bout du monde ne peut que vous faire aimer le pain ! Les dernières pages sont les recettes préférées de Polly, que j'espère bien tester un jour.
Le final est quant à lui une grosse surprise. Du début à la fin, on se laisse porter par ce roman, par les rencontres que l'on fait avec Polly, par les virages que prennent certains chemins. Le point de vue externe fonctionne avec brio et Jenny Colgan s'en sert avec maîtrise. Il permet d'apporter une bonne profondeur à l'intrigue, tout en nous la montrant dans toutes ses possibilités. J'ai aimé tout savoir et tout suivre, sans que cela ne desserve l'intrigue principale ou un personnage au profit d'un autre.
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La petite boulangerie du bout du monde de Jenny Colgan a été pour moi une très bonne découverte. Un roman à la fois rafraîchissant et chaleureux, qui ne peut faire que du bien ! Polly, Tarnie, Huck, deviennent très vite attachants. Et que dire de ce macareux envahissant et beaucoup trop mignon ! Si ce n'est pas un coup de coeur, ça n'en reste pas moins un roman tout doux, qui m'aura fait passer un très bon moment !
+ Je remercie les éditions Prisma pour cette lecture et leur confiance
Cela a l'air super mignon :)
RépondreSupprimerC'est ce que je m'étais aussi dit en le découvrant :D
SupprimerLa couverture est ADORABLE! Je me sens toute réchauffée rien que de la regarder^^
RépondreSupprimerC'est vrai qu'elle est croquinette !!
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