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lundi 10 avril 2017

=> Passenger, tome 1 - Alexandra Bracken <=

Éditeur : Milan
Traductrice : Leslie Damant-Jeandel
[Lien éditeur] - [Page Facebook]
Genre : YA, romance, fantastique
Public : dès 14/15 ans
Nombre de pages : 477
Date de parution : 22/02/2017
Prix : 17,90€
- Saga -
- À découvrir également : Les Insoumis (trilogie) -

Résumé
« À New York de nos jours, Etta s’apprête à jouer du violon pour un gala au Metropolitan Museum. En coulisses, elle tombe dans un couloir du temps qui la conduit sur un navire dans l’océan Atlantique en 1776. Elle y rencontre Nicholas, qui la suivra à New York en 1776, puis à Londres en 1940 avant Angkor en 1685, Paris en 1880, en passant par les ruines de Palmyre et Damas en 1599. Chaque lieu, chaque époque leur permet de trouver un indice dans leur quête de l’astrolabe, et de se rapprocher un peu plus.
Etta comprend peu à peu qu’elle appartient à la grande famille des voyageurs dans le temps, et qu’elle doit affronter le terrible Cyrus Boisdefer, qui manipule le temps à différentes époques pour mieux servir ses intérêts.
»

Avis
Passenger, je l'ai attendu pendant des jours, l'ai emmené avec moi pendant des semaines,... et lu pratiquement pendant autant de temps. Pourtant, c'est un roman génial ! Cherchez l'erreur. Franchement, j'avais vraiment peur en le commençant : c'était rapide, je ne comprenais pas grand-chose et je me demandais où j'allais finir par atterrir. Puis l'intrigue s'éclaircit, Nicholas entre en scène et j'ai retrouvé tous mes repères. J'ai craqué pour ce personnage aussi vite qu'Etta. Puis j'ai fini par craquer sur tout le roman.

Etta - Henrietta si on veut rétablir la vérité - a littéralement sacrifié sa vie pour se préparer à sa première de violon. Elle a plaqué son petit-ami, n'a aucune copine, et passe son temps à répéter. Des heures et des heures. Arrive sa première... et, bien entendu, rien ne se passe comme il faut. Tout commence par une discussion agitée entre Alice, son professeur de violon, et Rose, sa mère. Ensuite, cet horrible larsen au moment de sa présentation. Etta s'enfuie soudainement, perd le file du temps... Puis se réveille en pleine mer, à bord d'un bateau. Entourée de pirates.

Je ne suis pas très familière des romans qui parlent de voyage dans le temps. Faute de trouver chaussure à mon pied ou de chercher réellement. Mais ce qui m'a tout de suite plu avec Passenger c'est qu'Alexandra Bracken n'a pas seulement fait du voyage dans le temps un détail de l'intrigue : c'est une part inextricable du récit. Il se construit autour de cette idée tout un univers, des codes, des règles, une histoire. C'est à la fois dense et complet, perturbant et enivrant.
Clairement, pendant les cent premières pages, j'étais donc comme Etta. Sonnée et perdue. Je cherchais des réponses, je voulais comprendre. Les explications ne venaient qu'à demi-mot, laissant l'imagination faire le reste. Mais, sérieusement, voyager dans le temps ?! J'y ai pensé alors que ça me semblait aussi farfelu qu'à Etta ; je connaissais pourtant le résumé. L'auteur a réussi à me surprendre, avec un élément que je pensais connaître et être capable d'anticiper. Mais j'ai laissé le récit m'étonner, me prendre et me captiver.
Je fais une petite pause sur le fond pour m'arrêter quelques secondes sur la forme de ce roman. Passenger n'est-il pas vraiment canon ?! Je suis restée scotchée en ouvrant le paquet qui le contenait. Son illustration reflète totalement l'histoire, ses débuts à New York, le navire en reflet, l'idée de voyage. Son titre brillant, qui passe de l'irisé au rose gold selon l'orientation. J'ai fondu pour cette beauté dès que je l'ai aperçue sur la toile et j'avais encore plus hâte de le voir en vrai, entre mes mains. Petit bonus : le doré ne s'efface pas ! 
Mais ce n'est pas le seul plus de ce roman, loin de là. J'ai été stupéfiée par la mise en place de l'intrigue amoureuse, concernant Etta et Nicholas. C'est l'une des rares romances qui, bien qu'elle commence au premier regard, ne me paraît pas excessive, trop rapide. On sent tout de suite le lien, l'attache qui se créé entre Etta et Nicholas, mais il n'est pas désagréable. Ils finissent par former un duo aussi touchant que complémentaire. Elle n'en laisse pas l'air au départ, mais Etta est une jeune fille courageuse, et n'a pas la langue dans sa poche. Quant à Julian, la tête sur les épaules et droit dans ses baskets, il a ce charisme ancien et intemporel qui fait craquer.
Au fur et à mesure, je me suis de plus en plus attachée à l'histoire, tandis que je la comprenais davantage et que je me familiarisais avec l'univers construit par Alexandra Bracken. Sa plume m'a transportée dans chaque décor, me faisant voyager entre le temps et l'espace, l'Histoire et les époques. Elle manie les déplacements, les suspenses et les actions avec habilité pour offrir au lecteur un premier tome complet, accrocheur et fascinant

Et s'il ne fallait qu'une citation pour vous convaincre : 
« L'amour était égoïste, non ? À cause de lui, les hommes honnêtes désiraient des choses qui ne l'étaient pas. L'amour enfermait dans un cocon, à l'écart du monde ; il effaçait le temps, bousculait la logique. Il vous obligeait à vivre en vous moquant de l'inévitable. Il vous faisait désirer l'esprit, le corps d'un autre, comme si vous méritiez de devenir propriétaire de son coeur, pour que vous vous y sculptiez une place. »

~~~~~~
Passenger d'Alexandra Bracken est un premier tome fabuleux ! Pas un coup de coeur, du fait de ma confusion sur les premières pages, mais un récit vraiment entraînant. C'est dense, c'est complet de A à Z et qu'il est bon de retrouver un univers aussi fourni. Puis quel plaisir de l'explorer et de voyage aux côtés d'Etta et Nicholas. Leur coup de foudre devient rapidement le nôtre, et leur duo est du genre à nous planter un sourire idiot au coin des lèvres. Il ne manque rien à ce roman et je suis plus qu'impatiente d'en lire la suite

L'avis des copines : 

+ Merci aux éditions Milan pour cette lecture

1 commentaire:

Merci pour votre petit mot ♥