Editeur : Robert Laffont
Collection : Collection R
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[Extrait]
Genre : fantastique
Public : 16 ans
Nombre de pages : 450
Date de parution : 06/09/2012
Prix : 17,90 €
Résumé :
"Elle a 18 ans, il en a 20.
Depuis l'origine des temps, ils forment le Phaenix, l'oiseau mythique qui renaît de ses cendres.
Mais les deux amants ont été séparés et ont oublié leurs vies antérieures.
Anaïa a déménagé en Provence avec ses parents et y commence sa première année d'université. Passionnée de musique et de théâtre, elle mène une existence normale. Jusqu'à ce qu'elle fasse cette troublante série de rêves dans lesquels un jeune homme lui parle, et constate une mystérieuse apparition de grains de beauté au creux de sa main gauche. Plus troublant encore : deux séduisants garçons se comportent comme s'ils la connaissaient depuis toujours...
Bouleversé par ces événements, Anaïa devra souffler sur les braises mourantes de sa mémoire pour comprendre qui elle est vraiment et retrouver son âme soeur."
Avis :
Lire un bon roman est toujours une expérience nouvelle ! Voilà ce que m'a prouvé Les cendres de l'oubli. On peut lire un tas de bons livres, de belles histoires, ils auront tous un impact différents sur nous. Puis, le tome 1 de Phaenix à ce que je ne sais quoi, cette mélodie entraînante qui fait que notre coeur suit chaque mouvement et bat en rythme avec la musique.
Finie la vie parisienne. Après la mort de ses grands-parents, Anaïa part habiter le mas familial, en Provence, avec ses parents. La jeune fille de 17 ans laisse derrière elle sa meilleure amie, Juliette, et le beau Simon. Et cette année, c'est l'université. Très vite, Anaïa trouve ses marques, se fait des amis... et devient l'objet d'une querelle ancestrale. Pour tout comprendre, elle doit retrouver son passé, comprendre qui elle est vraiment. Bref, sortir de ses cendres. Ces grains de beauté dans sa main, ce signe étrange qui s'y dessine petit à petit, ces rêves/cauchemars qui la réveillent la nuit, autant de mystères qu'elle est la seule à pouvoir résoudre.
Je le sais, avouez que ça vous donne envie ! Vous vous sentirez mieux après ;)
En premier lieu, on craque pour la couverture et sa quatrième. Ensuite, pour l'intrigue et les personnages. Enfin, pour le style, la musique, le rythme, la puissance du roman.
Avec Les cendres de l'oubli, Carina Rozenfeld ressort du placard le mythe du Phénix, cet oiseau qui renaît de ses cendres et aux larmes magiques [j'ai voulu tenter le 'faire renaître de ses cendres le Phénix'... mais je vous épargne ce jeu de mots :p]. Elle le place au coeur d'une intrigue intense et palpitante, menée par des personnages divers et complets, dans lesquels chacun peut se reconnaître. Un élément qui m'a bien plu est le fait que le roman se passe en France. S'imaginer les lieux et les décors est ainsi plus facile, sans compter que cela confère une roman une certaine réalité. Bref, une insertion et une identification au roman totale et complète, que j'ai beaucoup apprécié. J'aime quand on ne se contente pas de lire une histoire, mais que l'auteur nous permet aussi d'y entrer et de la vivre. Merci, Carina ! J'étais en immersion totale.
Si, si, je vous assure, les personnages sont complets. Ils ont un fond, une profondeur, un côté concret. On ne peut que s'attacher à eux, en faire nos copains d'aventure. Chacun est différent et on peut retrouver ainsi un panel de personnalités opposées et très intéressantes. Anaïa... autant vous dire qu'elle m'a très vite conquise. Je fais aussi ma première année d'université cette année et j'appelai mon chien Bestiole [je t'oublie pas ♥]. Et on se lie aussi très facilement avec le reste des personnages. Ils ont des histoires communes à tous, les mêmes angoisses que nous, les mêmes envies ou loisirs. On pourrait le voir facilement faire partie de nos sorties, ou longer les mêmes couloirs que nous à l'école [que ce soit une fac, un lycée ou un collège ^^] Garance m'a particulièrement plu, avec son enthousiasme naturelle. Et les personnages masculins... Carina a su les rendre plus que fascinants. Elle nous fait plonger dans un nouveau triangle amoureux, sans pour autant nous donner la moindre idée sur celui qui serait le bon. Et là, je claque bien fort des mains ! Elle maintient un suspens haletant, créé une impatience grandissante en moi quand je repense à la fin du roman... Je ne vous en dirai pas plus ;)
Le plus du roman : une playlist merveilleuse. D'ailleurs, je vais en profiter pour faire ici une recommandation : armez-vous d'un pc, d'une connexion internet, d'écouteurs, d'un smartphone, ou ce que vous voulez, et lisez le livre avec les musiques qui correspondent au passage. L'écriture de Carina Rozenfeld est déjà merveilleuse, mais avec la musique on remplit toutes les conditions pour mieux percevoir chaque détail, et pour vivre davantage l'histoire. Cela donne plus de sensibilité, plus d'échos, sans parler des sensations qui nous déferlent, nous renversent avec force. Carina n'a pas seulement su mettre de belles musiques, elle a aussi su les accorder avec justesse aux passages de son roman, renforçant leur intensité. Elle manie avec talent les mots et les notes, l'action et le rythme, les silences et les accords. La musique vient sublimer les mots, et les mots viennent sublimer la musique. Une harmonie parfaite, larmoyante, qui vous file des frissons sur des pages et des pages.
Et s'il ne fallait qu'une citation pour vous convaincre :
" [...] et quand il prononça << Be my friend >>, il me regarda lui aussi. Je fus aussitôt happée par les prunelles sombres. Ma gorge s'enfla d'un sanglot. Son visage, empreint de tristesse, la même que celle qui avait déformé ses traits, me bouleversa de nouveau. C'est à ce moment-là que je compris ce que Garance voulait dire, quand elle déclarait qu'il était beau, mais d'une beauté différente, singulière, pas le genre qui m'attirait habituellement."
Dernière chose, Carina a une page facebook ici
N'hésitez pas à liker et partager :) & à lui dire que vous avez aimé le premier tome de Phaenix ! :)
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