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mercredi 16 janvier 2013

=> Player One - Ernest Cline <=

En début de semaine, j'ai fini Player One d'Ernest Cline ! Le titre ne vous dit rien ? Ça ne tardera pas ;)


Éditeur : Michel Lafon
[Lien éditeur] - [Page facebook]
[Extrait]
Genre : dystopie, jeux vidéo
Public : dès 15 ans
Nombre de pages : 400
Date de parution : 24/01/2013
Prix : 17€

Résumé :
"2044. La Terre n’est pas belle à voir. Comme la majeure partie de l’humanité, Wade Watts passe son temps dans l’Oasis, un monde virtuel où chacun peut faire et être tout ce qui lui chante. Il rêve secrètement d’être celui qui décrochera le gros lot…
James Halliday, le créateur de l’Oasis, est mort quelques années auparavant sans laisser de successeur. Pour décider du sort de sa fortune, il a créé une véritable chasse au trésor. Battre des records à Pac-Man, réciter par cœur des paroles de Devo, et trouver les failles des jeux vidéo cultes : voilà l’unique moyen d’accéder à son héritage colossal. Des centaines de personnes ont essayé, en vain. Joueurs invétérés ou grands groupes corrompus, tous s’y sont cassé les dents.
Wade se dit qu’il serait peut-être capable de relever le défi. Et il résout la première énigme."

Avis :
Ce roman a été une très grosse surprise ! Au début, avant même d'avoir ouvert le livre, j'avais quelques appréhensions [racontesalife.com] : je ne suis pas particulièrement geek, ne même très attirée par l'univers des jeux vidéos ou des technologies. Quand aux années 80... je n'en sais pas plus ! Pourtant, j'ai accroché comme une accro au Player One et au récit d'Ernest Cline. Simplement parce que sous son apparence, ce roman n'est pas uniquement pour les geeks ;) Vous auriez tort de le croire, d'ailleurs. Player One, c'est un peu comme une anthologie de la culture pop et des jeux vidéo, liée à une histoire fictive complètement addictive où l'homme se sert du virtuel pour échapper à la réalité, pour se réfugier et continuer à vivre. Ce n'est pas seulement l'apanage des geeks : n'est-ce pas ce que nous faisons tous ? Nos blogs, nos réseaux sociaux, les forums, les sites de rencontres... n'avons pas déjà commencé à fuir la réalité ? En me posant cette question, j'ai commencé à m'intéresser davantage au roman et à m'y intégrer.

L'OASIS... [d'abord, je pensais toujours à la célèbre marque de boissons... ridicule, je sais...] a été inventée par James Halliday [là, on peut aussi penser Johnny... je sors ;)]. Il s'agit d'un jeu de réalité virtuelle où chacun peut se recréer une vie. C'est un lieu encore neutre, où le chaos n'a pas encore laissé de trace. Les enfants/adolescents y vont à l'école, les adultes y vont au travail. A sa mort, Halliday cache dans son jeu un Oeuf de Pâques : celui qui le trouve prendra les commandes de l'OASIS et héritera de sa fortune. Wade Watts se lance dans la quête...

Le lancement de l'histoire peut paraître un peu long sur les premières pages... Mais en fait, la structure du livre est formidablement bien pensée ! Avant de se lancer dans l'aventure, il est nécessaire d'en poser les règles et les enjeux, pour en percevoir les limites et mesurer toutes les conséquences. Vous ne rêvez pas, vous êtes au coeur d'un jeu ! du jeu ! Une fois les bases posées, l'action embraye très vite et le roman ne se lâche plus. Découper en chapitres [appelés niveaux... vous comprendrez pourquoi ;)], le lecteur suit Wade dans sa quête, qu'on compare souvent à la quête du Graal [comment ne pas penser à mon partiel de littérature médiévale pendant cette lecture : c'était impossible ^^]. Mais pas seulement : on suit aussi Wade dans sa propre évolution ! C'est un concept auquel je ne m'attendais pas d'ailleurs : les évolutions de Wade sont aussi liées à sa progression dans la quête. Vraiment très bien construit !
Wade, Wade, Wade,... Comment vous dire ? Il y a eu des hauts et des bas avec lui. Mais plus de hauts ;) C'est un personnage qui change au long du roman, qui grandit, murit et c'était très intéressant à voir ! Asocial, renfermé, discret, Wade habite dans les piles [sorte de bidonville, qui tient son nom du fait que ce soit un espace où tout plein de mobile home sont entassés les uns sur les autres... D'ailleurs, c'est ce qu'on voit en couverture du roman ;)], chez sa tante. Ça, c'est pour la vraie vie. Sur l'OASIS, il s'appelle Parzival, est chassoeuf [c'est nom donné aux chasseur de l'Oeuf de Pâques] et la risée de son lycée. Toute la puissance de personnage tient surtout dans sa quête, ses connaissances incroyables sur l'Oasis et sur Halliday. Il m'a bluffée, émue, agacée parfois. Au fil du roman, on découvre un autre Parzival que celui du début : il s'affirme, fait des rencontres, progresse. D'agaçant, à force de le voir par moment être spectateur de la quête plutôt que participant, il devient inlassable lorsqu'il est à fond dans ce qu'il fait et ce qu'il croit. Quant à son entourage, j'en suis tombée fan ♥ Et mention spéciale à Aech ! ^^
Ajoutez maintenant toutes les références sur les années 80, qu'elles soient culturelles, musicales, sur les jeux vidéo et les consoles,... vous commencez à visualiser un peu l'univers de l'OASIS ;) Pourquoi les années 80 ? Halliday était juste fan de cette période :) C'est un autre détail du livre que j'ai beaucoup apprécié ! C'est comme si on faisait un retour dans le passé. Je ne suis pas particulièrement geek, ni même années 80 et pourtant j'ai trouvé toutes les informations très enrichissantes, non seulement pour moi, mais aussi pour le roman. Cela lui donne une certaine profondeur et permet à la fiction d'avoir plus de réalité, de paraître plus concret. Effet totalement réussi ! Je suis ressortie de l'OASIS la tête pleine d'images, avec l'impression d'avoir joué moi aussi. Lire Player One a été une expérience incroyable et très vivante !

Et s'il ne fallait qu'une citation pour vous convaincre :
"Dans la vraie vie, je n'étais qu'un ermite asocial, un reclus, un geek au teint pâle, obsédé par la culture pop, un agoraphobe qui vivait confiné, sans véritables amis, famille ni aitre relation humaine authentique. Je n'étais qu'une de ces âmes tristes, perdues et solitaires qui gâchaient leur vie en la consacrant à un vulgaire jeu vidéo. 
Mais pas dans l'OASIS."

Ready Player One ?
Alors, le 24 janvier, prenez votre avatar et découvrez l'OASIS ;) 


Un grand merci aux éditions Michel Lafon pour cette formidable lecture ♥


EDIT : pour ceux/celles qui voudraient entrer dans la légende et gagner une borne d'arcade, n'hésitez pas à cliquer sur le lien suivant :
http://www.playerone-lelivre.com/snake/scores

Que le meilleur gagne !

2 commentaires:

  1. Argh, tu me tentes !!! C'est la première chronique que je lis sur ce titre, et j'avoue que tu as fait fort :D Je note, je note !

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    Réponses
    1. Pour l'instant, il y a eu un bon accueil ^^ Même moi, je ne m'attendrais pas à ça. Lorsqu'il sera entre tes mains, j'espère qu'il te séduira également !
      Merci pour ton com' :D

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